Avec -11% en 2 ans, Bordeaux connaît la plus grosse chute du prix de l'immobilier de France

undefined 7 mars 2024 undefined 08h13

La Rédac'

Les prix de l'immobilier en chute libre à Bordeaux 

Après avoir atteint des sommets en août 2022, le prix moyen au mètre carré à Bordeaux est largement repassé sous la barre des 5 000€ pour s’établir à 4 628€/m² (tous types de biens confondus) au 1er mars 2024. Ce niveau de prix est le résultat d’une baisse de -7,4% en un an, la plus forte de l’ensemble des onze plus grandes villes de France !

D'après la dernière analyse immobilière de l'équipe Seloger sur la métropole, le marché bordelais fait le yoyo. Après une hausse de +12,4% des prix de mars 2018 à août 2022, il connaît une baisse de -11,2% depuis cette date. Le prix moyen de la pierre dans la ville s’élève au 1er mars 2024 à 4 439€/m² pour les appartements et à 5 239€/m² pour les maisons.

Pendant ce temps-là, les taux d'intérêts grimpent en flèche 

Une situation qui permet aux ménages de retrouver petit à petit du pouvoir d’achat immobilier. Pour autant, la situation n'est pas si favorable qu'elle en a l'air pour l'acquisition. Au regard du revenu médian dans la ville, un couple d’acquéreur pouvait acheter 57m² en janvier 2022, avant la hausse rapide des taux d’intérêts. Au 1er mars 2024, cette capacité d’achat dans la ville s’élève à tout juste à seulement 50m².

Des conditions qui allongent les délais de vente. Réaliser une transaction dans la ville prend en moyenne 85 jours au 1er mars 2024 contre 66 jours il y a un an, soit près de trois semaines supplémentaires !

"Signe que les vendeurs bordelais ne semblent visiblement pas accepter les conditions de marché actuelles ou tout du moins mettre plus de temps que traditionnellement à trouver un accord avec les acheteurs. Si certains vendeurs peuvent se permettre cet attentisme, d’autres seront contraints de vendre et donc d’accepter des négociations à la baisse, donnant à la ville des perspectives pessimistes concernant la dynamique des prix sur les prochains mois.négociations à la baisse, donnant à la ville des perspectives pessimistes concernant la dynamique des prix sur les prochains mois" précise l'étude pour illustrer la réalité du terrain à Bordeaux.