Lors de sa visite à l’atelier du matériel SNCF de Périgueux en début d'année, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari se déclarait en faveur du retour du réseau de trains de nuit et annonce que « 60 voitures-couchettes » étaient en cours de rénovation.
Aujourd’hui, 82 voitures Intercités sont utilisées pour les trains de nuit existants.
— Jean-Baptiste Djebbari (@Djebbari_JB) January 29, 2021
À Périgueux, 71 sont en train d’être rénovées, dont 60 voitures-couchettes. pic.twitter.com/F8X87DNikw
Le réseau en France
Deux lignes – qui avaient été supprimées en 2017 car elles étaient jugées non rentables – seront remises en service : le Paris-Nice et le Paris-Tarbes. Les liaisons des nouvelles lignes seront autour de quatre grands « corridors » : Dijon-Marseille (en 6 heures), Bordeaux-Marseille (en 6 heures) , Paris-Toulouse (en 6 heures) et Tours-Lyon via l'Île-de-France (en 6 heures).
Madrid. Rome. Berlin. Copenhague.
— Jean-Baptiste Djebbari (@Djebbari_JB) December 12, 2021
Je veux que des trains de nuit relient Paris aux capitales européennes. pic.twitter.com/V539F4IbHh
Le réseau en Europe
Mais aussi, au niveau européen, un développement des trains de nuit est prévu avec des lignes permettant de relier : Paris-Madrid, Paris-Florence-Rome, Paris-Hambourg-Copenhague-Malmö ainsi que Paris/Bruxelles-Berlin/Vienne. L’Autriche, la Suède, la Norvège, ou encore la Suisse s’engagent dans ce partenariat. Pour Bordeaux, le projet est en bonne voie pour Madrid et Barcelone.
Un appel à manifestation d’intérêt sera lancé début 2022 pour permettre aux opérateurs intéressés de se positionner.
Objectif : une dizaine de lignes de trains de nuit en France en 2030. pic.twitter.com/4F9jmOZthE
— Jean-Baptiste Djebbari (@Djebbari_JB) December 12, 2021