Certains jours plus que d’autres, on a envie de se dire : où va le monde ? Et bien le 27 février en fait clairement partie. Il s'agit de la date de sortie du nouveau show Netflix, The Push. Objectif ? Pousser un homme à en tuer un autre. Sinon… Au niveau de la morale, on se situe comment ?
Chaque mois, les fidèles utilisateurs de la plateforme que l’on ne présente plus, attendent les nouveautés proposées à bras ouverts. Pourtant, aujourd’hui, on aurait envie de bouder Netflix… Prise de risque, audace, insolence… Oui, d’accord. Mais meurtre ? On ne va peut-être pas pousser mémé dans les orties, les gars !
Meurtre, c’est bien ça. Dans le programme The Push, un grand maître du mentalisme (l’ironie est palpable ?), Derren Brown, met tout à l’œuvre pour pousser un homme à ôter la vie. La question à un million de dollars est la suivante : « La pression sociale peut-elle nous pousser à tuer ? ». Mouais…
Pour se faire, le grand manitou est aidé de 70 comédiens. Le contexte imaginé ? L’inauguration d’une association caritative (et fictive bien sûr) appelée “The Push”. La situation ? Faire croire au participant que l’homme désigné, un milliardaire d’âge mûr, mettra tout à l’œuvre pour l’envoyer en prison. Seule issue suggérée : le pousser dans le vide.
Bon… Questionner le pouvoir de la pression sociale : why not ? Le truc, c’est que ça a déjà été fait et les réponses ont déjà été apportées. Monsieur Milgram est déjà passé par là depuis belle lurette ! Dans les années 60, le psychologue avait mené une enquête des plus délicates. L’idée était simple : une figure d’autorité poussait des individus à infliger des souffrances à d’autres, à coup de décharge électrique. Un procédé mis à l’œuvre dans le documentaire Le jeu de la mort en 2010. Celui-ci prenait place dans le cadre d’une fausse émission de télé.
Enfin bref… Disons simplement que The Push n’invente rien. Le job avait déjà été, donc à quoi bon ? Déjà diffusé en 2016, sur Channel 4 en UK, le programme est désormais accessible sur Netflix.
Ou sinon, privilégions la fiction avec le clip du rappeur en plein ascension Lompal. Ce dernier s'était lui aussi penché sur la question avec le titre "Palpal" en juillet 2017. Et honnêtement, on préfère quand tout ça est entièrement joué et non pas dû aux manipulations d'un gourou.