Oui, ce que tu manges au bureau a un impact sur ta productivité

undefined 31 janvier 2019 undefined 15h13

La Rédac'

Tu espérais t’en sortir comme ça avec le petit-déj' du vendredi matin ? Les chouquettes, pains au chocolat, croissants, jus d’orange et brioche. Et à midi, hop, un bo bun, un guydon, des gnocchis ou une pizza. Sans parler de la pause spéciale "p’tits cookies" de 16-17h.


Dommage, car contrairement à ce que tu as l’air de croire, tout ce que tu manges au bureau compte bien pour de vrai, et spoiler : les effets sur ton corps, ta productivité et ton bien-être sont négatifs.

On doit cette info à la dernière étude publiée par le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies. Si on se fie aux résultats, on découvre que la raison pour laquelle on mange autant… viendrait tout simplement de toute la nourriture gratuite qui nous entoure. Ne nous mens pas, on sait que les bureaux de ton open space débordent de cochonneries en tout genre. On te voit. Rassure-toi, tu n’es pas seul, puisque l’étude nous apprend qu’une personne sur quatre grignote gratuitement au bureau chaque semaine. Que ce soit pour le fameux petit-déj' du vendredi, ou simplement parce que ton collègue avait la dalle en faisant les courses et que tu l’aides à dévorer sa boite de cookies, ou encore pour fêter le départ d’un collègue.

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Parmi toutes ces occasions manquées de manger sainement, il peut t’arriver de croquer dans une pomme de temps en temps, histoire de te donner bonne conscience. Là encore, spoiler : ça ne sert à rien. S’il vaut mieux manger sainement que de se jeter sur des sucreries, la plupart du temps, tu n’as pas vraiment faim, c’est simplement ton estomac qui s’est habitué à recevoir de la nourriture en continu tout au long de la journée. Si tu te retenais pendant quelques jours, à un moment tu n’aurais plus faim dès 15h, car l'estomac est un organe souple qui grandit et rapetisse en fonction de la quantité de nourriture à laquelle tu l’habitues.

Là encore, le défi est difficile à relever puisque la pulsion alimentaire dépend directement de ta proximité avec la nourriture. C’est-à-dire que si tu devais traverser la rue pour aller manger à chaque fois que tu tapes dans le paquet de Skittles du voisin, tu mangerais beaucoup moins, mais voilà, quand la nourriture est dans ton champ de vision, impossible d’y résister.

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D’un côté, on connaît le piège, et avec le temps on a fini par l’accepter. Certains luttent désespérément contre leur destin en allant à la salle de sport le soir, après le bureau (ou pire, le matin avant d’y aller, ne sois pas ami avec ces gens-là), d’autres se sont résignés (ce sont souvent les premiers à ouvrir le paquet de cookies).

Mauvaise nouvelle, les amis : la malbouffe n’est pas seulement mauvaise pour nos corps de dieux et déesses grecques malheureusement pas sculptés dans le marbre, elle l’est aussi pour notre productivité, notre capacité de concentration, et tous ces trucs dont il paraît qu’on a besoin pour travailler. D’où une fâcheuse tendance à discuter avec les copains/collègues un peu trop souvent, à devenir ronchon, voire même à prendre des mauvaises décisions. En gros, si tu veux être élu employé du mois, tu reposes ce pain au chocolat vite fait bien fait et tu te concentres sur ton travail. Trav... quoi ? Je parlais de quoi moi déjà ? Eh toi là, fais tourner les Granola !