Une majorité de femmes dans un groupe de travail le rend plus intelligent

undefined 17 janvier 2019 undefined 16h41

La Rédac'

« Plus il y a de femmes dans un groupe de travail, plus celui-ci est intelligent », voici la (non) surprenante conclusion d'Emile Servan-Schreiber, docteur en psychologie cognitive. On se tuait à vous le dire, voilà notre pensée enfin étayée ! On vous explique...

Dans son ouvrage Supercollectif, la nouvelle puissance de nos intelligences, paru en octobre dernier, l'expert (récemment sollicité par la CIA) nous livre ses conclusions étonnantes sur l'intelligence collective et nous révèle comment elle peut améliorer la rentabilité de l'entreprise ou sauver nos démocraties en danger. 


Plus on est mieux c'est, mais ça ne suffit pas...

Bien sûr, « la somme des contributions individuelles est plus importante que la somme des individus tout court », exprime Emile Servan-Schreiber à Madame Figaro, « mais il ne suffit pas d'être ensemble pour collaborer efficacement », précise-t-il. « Pour être intelligent, le groupe doit être organisé et faire preuve de diversité – d'opinion, entre autres – et d'indépendance. »


Le groupe possède son propre QI

Le QI du groupe n'est pas l'addition des QI individuels qui le composent, il possède sa propre intelligence. L'idée, comme pour une équipe sportive, est d'arriver à faire matcher différents éléments, bons et moins bons, pour les faire fonctionner entre eux.


Plus il y a de femmes dans un groupe, plus il est intelligent

Grâce à leur intelligence émotionnelle, les femmes semblent avoir les qualités nécessaires pour tirer le groupe vers le haut en l'aidant à mieux réfléchir. En effet, « Généralement, les femmes communiquent mieux, ont une écoute plus riche, plus bienveillante, une capacité à deviner les émotions des autres, à se mettre à leur place, à comprendre les non-dits. Elles savent aussi respecter le temps de parole de chaque individu », explique l'expert.

Et il semble que l'influence positive des femmes se retrouve même sur le marché boursier ! C'est le professeur Michel Ferrari (à la tête de l'Observatoire Skema de la féminisation des entreprises) qui en a fait l'expérience. En 10 ans, alors que le CAC 40 perdait 4%, son portefeuille boursier composé de 15 sociétés du CAC 40 où au moins 35% des managers sont des femmes a gagné 60%.

Pour ceux qui doutaient encore...