Les 15 films les plus chauds de tous les temps d'après le Time

undefined 7 janvier 2021 undefined 13h00

La Rédac'

On trouve de tout sur Internet, y compris un classement en photos des films les plus chauds de tous les temps. C'est time.com qui s'y colle - si je puis dire - avec une objectivité disons discutable, mais on les remercie quand même, on ne savait pas quoi regarder ce soir justement. Une seule question nous taraude cependant : où est L'Empire des sens ?


A l'heure du tout en ligne, on n'a plus forcément besoin de savoir quelle scène dans quel film nous proposera d'observer des corps dénudés, comme quand on était gamin et qu'on fouillait les VHS du daron pour montrer un bout de sein ou des poils pubiens à ses copains. Aujourd'hui, il suffit de cliquer sur l'icône "oui, j'ai plus de 18 ans" pour avoir accès aux saloperies les plus inventives produites par le cerveau humain, et comme vous le savez sûrement, cela fournit une base de données qui s'approche allègrement de l'infini. C'est pourquoi il est parfois bon et plus instructif d'observer la chose sexuelle par le prisme du cinéma. Plus que de simples images, ce sont des représentations de ce qui nous fascine tous tant que ces réalisateurs nous proposent. Si vous n'avez pas vu certains de ces films, vous savez ce qu'il vous reste à faire. 


Le Dernier Tango à Paris
, de Bernardo Bertolucci

Film culte si l'en est, Le Dernier Tango à Paris fut surtout un films à scandales. Entre la fameuse scène de sodomie au beurre et le traumatisme de Maria Schneider, Bertolucci et ses deux acteurs (Marlon Brando et Maria Schneider, donc) prirent du sursis pour "pornographie", le film fut totalement interdit en Italie et classé X en France et le réalisateur déchu de ses droits civiques dans son pays d'origine. A part ça, il raconte l'histoire de deux inconnus qui se rencontrent lors de la visite d'un appartement vide du 16e où ils se retrouveront par la suite pour y faire l'amour, sans connaître leurs noms respectifs.  


Risky Business
, de Paul Brickman (1983)

Bon c'est pas non plus le film le plus chaud de tous les temps hein, mais pour vous mesdames, y'a bien cette scène ultra connue où Tom Cruise, visiblement excité comme pas deux, danse et saute et fait du air guitare en slip dans sa maison. Le film est chouette sinon, Tom y campe un jeune étudiant devenu provisoirement proxénète pour couvrir ses bêtises en l'absence de ses parents. En gros. 


9 semaines 1/2
, d'Adrian Lyne (1986)

Voilà, ça c'est un film chaud ! Défoncé par la critique et plutôt mal accueilli par le public aux Etats-Unis, ce film qui flirte allègrement avec la catégorie "film érotique" a été un gros succès en France, va savoir pourquoi... On y suit les aventures libidineuses du couple Mickey Rourke/Kim Bassinger, dont la relation teintée de BDSM dure... 9 semaines 1/2. 


Henry & June
, de Philip Kaufman (1990)

Un sommet de triolisme, si l'on puit dire. Philip Kaufman met ici en scène la nouvelle d'Anaïs Nin du même nom, qui conte la relation de cette dernière avec le couple formé par Henry et June Miller. Anaïs Nin, elle-même mariée à Hugo, entraînera le couple vers sa chute après avoir eu une relation avec Henry et l'avoir aidé à publier Le Tropique du Cancer. A noter, June Miller est ici jouée par une toute jeune Uma Thurman, Henry par Fred Ward et Anaïs Nin par Maria de Madeiros, qu'on reverra plus tard dans un autre film figurant Uma Thurman : Pulp Fiction.


Basic Instinct
, de Paul Verhoeven (1992)

Immense classique des années 90, Basic Instinct a fait de Sharon Stone un sex symbol absolu. La raison ? un personnage d'écrivaine ambiguë et plutôt très chaude, certes, mais surtout cette fameuse scène de l'interrogatoire, entrée sans frapper dans l'inconscient collectif de la pop culture. Après avoir visionné ce film, vous ne considérerez plus jamais un pic à glace de la même manière, Michael Douglas en fait encore des cauchemars. 


Boogie Nights
, de Paul Thomas Anderson (1997)

Pour son deuxième film, le génial Paul Thomas Anderson nous gratifie d'une construction en deux parties. Une première heure plutôt drôle et sympathique autour des débuts dans le porno de Mark Wahlberg, bien aidé par un organe reproducteur à la taille peu commune. Bien sûr dans la deuxième partie, tout part en couilles (pardon). Un très chouette film, dont les personnages principaux sont largement inspirés de vraies personnalités du monde du porno dans les années 80. Burt Reynolds, Julianne Moore et Heather Graham sont également au casting.


Eyes Wide Shut
, de Stanley Kubrick (1999) 

Le dernier film du maître Kubrick est une plongée sans retenue dans les eaux noires de la sexualité d'un couple alors également marié à la ville, Nicole Kidman et Tom Cruise. Que dire si ce n'est qu'on a ici affaire à un film indispensable, véritable pierre blanche dans l'histoire du cinéma ? Peut-être évoquer cette scène, marquante, de l'orgie masquée dans un château de la banlieue new-yorkaise. Superbe. 


Y tu mamá también
, de Alfonso Cuarón (2001)

Encore une histoire d'amour à trois, mais cette fois entre deux jeunes Mexicains fêtards et insouciants et la cousine espagnole de l'un deux. Ils ont la vingtaine à peine, elle a la trentaine, et traverse une passe compliquée dans son couple. Sur la proposition de son cousin, elle les suit dans un road trip qui va vite prendre une tournure sexuelle sur la côte pacifique. Au casting, le beau Gael Garcia Bernal...


La Secrétaire
, de Steven Shainberg (2002)

Maggie Gyllenhaal incarne une secrétaire timide passée par un hôpital psychiatrique pour sa tendance à l'automutilation. Quand son nouveau patron, joué par James Spader, lui donne une fessée suite à de trop nombreuses erreurs de prise de notes, elle se rend compte qu'elle aime ça. Une relation sado-masochiste va se développer entre eux, le plus naturellement du monde. Savoureux.


Le Secret de Brokeback Mountain
, de Ang Lee (2005)

L'excellent film d'Ang Lee restera certainement dans les mémoires comme le premier film à montrer explicitement des rapports sexuels entre deux hommes, des cowboys bien virils en plus, incarnés par Heath Ledger et Jake Gyllenhaal. Outre la fameuse nuit sous la tente, les deux comédiens jouent à merveille un amour qu'ils refoulent d'abord, avant de le vivre de façon cachée. Un film d'amour en fait, dont la fin risque de vous mettre la larme à l'œil.


Black Swan
, de Darren Aronofsky (2010)

Natalie Portman en ballerine, les cheveux tirés et les muscles saillants, ça a déjà une charge érotique non négligeable. Quand en plus de cela, elle se retrouve à coucher avec Mila Kunis dans une scène hallucinatoire, ou surprise par sa mère en train de se masturber, on atteint une intensité érotique à la limite du soutenable. A part ça le film en lui-même est un chef-d'œuvre, et Aronofsky un génie qui se dévoile film après film. 


Nymphomaniac
, de Lars von Trier (2013)

Bon, Lars fait rarement les choses à moitié, force est de le constater avec par exemple Antichrist, dont la scène d'ouverture, d'une beauté indescriptible, mettait déjà Charlotte Gainsbourg à poil et en plein coït. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, on la retrouve dans ce Nymphomaniac en deux volets, qui suit tout simplement la sexualité quelque peu déviante de notre Française adorée. Plus qu'un film à la limite du porno, il s'agit d'une véritable et fascinante réflexion sur la sexualité des femmes, un film engagé et féministe, une œuvre majeure. 


La Vie d'Adèle
, d'Abdellatif Kechiche (2013)

J'ai eu le malheur de ne pas aller voir le film au cinéma, mais quand je l'ai visionné dans mon lit, je me suis dit que c'était pas plus mal tant la tension sexuelle dégagée par les images m'aurait mis mal à l'aise dans un lieu public. Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, c'est quand même pas les plus moches, alors quand Kechiche passe la première moitié du film a les filmer en train de faire l'amour en plans serrés, son à fond, c'est comme quand tu regardes une scène de cul au milieu d'un thriller avec tes parents, tu tousses, tu vas à la cuisine chercher un yaourt, enfin bref, tu cherches à dissimuler... ta gêne. 


Gone Girl
, de David Fincher (2014)

Honnêtement je ne sais pas trop ce que le film de Fincher fait dans ce classement, même si c'est un excellent film, qu'on s'entende bien. J'imagine que c'est pour la vague scène de sexe à la fin, où Rosamund Pike égorge son amant en plein coït. Visuellement, c'est canon, rien à dire, mais la charge érotique du film reste très légère, à mon avis. 


Cinquante nuances de Grey
, de Sam Taylor-Wood (2015)

Alors désolé mais je n'ai pas vu le film, ni lu le bouquin, mais d'après ce que j'ai compris, toute l'histoire tourne autour de la relation BDSM entre cet irrésistible Mr. Grey (Jamie Dornan), donc, et une jeune femme plutôt sexy incarnée par Dakota Johnson. Bon, je vais le regarder quand même... un jour.