Depuis plusieurs semaines, plusieurs mois voire plusieurs années, les réseaux de transports toulousains proposent un service qui peut parfois laisser à désirer. Mais aujourd'hui on semble arriver à un point d'agacement qui pousse certains à demander réparation et leurs voix se font de plus en plus fortes.
Si vous êtes habitués aux transports toulousains il ne vous aura pas échappé que ces derniers temps c'est un peu compliqué. Travaux, retards, arrêts pas prévus et organisation relative, Tisséo se fait toujours plus d'ennemis et ce n'est visiblement pas près de s'arranger.
Les pannes de métro semblent être devenues la norme, les détours en bus aussi et les attentes de plus en plus importantes. Cette fois c'est sûr, il va falloir faire quelque chose. Car si l'on sait bien que les travaux sont réalisés pour permettre plus de fluidité dans les années à venir, il est également logique et humain de constater que ces derniers ne sont pas particulièrement bien organisés et que les solutions de repli promises sont très rarement satisfaisantes.
C'est donc assez naturellement (avec une dose de démagogie bien visible, soyons honnêtes) qu'un élu EELV, Régis Godec, conseiller municipal demande à Tisséo un remboursement total ou au moins partiel pour les usagers qui seraient en possession d'un abonnement. Car lorsqu'on fait le point on réalise vite que l'abonnement et son prix ne sont plus en adéquation avec les services proposés promis.
Au contraire, les prix ont même augmenté et la gratuité n'est plus du tout assurée pour les demandeurs d'emploi notamment. Avec la ligne A du métro qui ne tourne plus le soir et des bus de substitution aux passages approximatifs c'est vrai qu'on a de quoi se sentir lesés.
De plus, avec une telle "qualité" de services il paraît aujourd'hui compliqué de tenter d'inciter les gens à abandonner leurs voitures alors que cela serait mieux pour tout le monde dans un univers idéal...
Espérons maintenant que le coup de gueule du conseiller municipal soit entendu et repris au maximum car non, cette mauvaise organisation ne doit pas devenir une habitude ni une fatalité.