Cannes complète son casting avec du (très) lourd

undefined 19 avril 2018 undefined 17h06

La Rédac'

Suite à l'annnonce la semaine dernière de la sélection officielle et des différentes sélections annexes, on était un peu restés sur notre faim, il faut bien le dire. Du coup les orgas ont été sympas, et nous balancent aujourd'hui de nouveaux noms, cette fois bien lourds ! 


Accrochez-vous mesdames-messieurs et veuillez réserver un tonnerre d'applaudissements pour un revenant : le grand Lars Von Trier ! Il revient après sept ans d'absence et une expulsion en bonne et due forme pour propos nazis (oui on prend un petit raccourci, pardon), expliquant à l'occasion de la présentation de son chef-d'œuvre Melancholia « comprendre Hitler ». Oui bon, c'était pas forcément très malin. Cette année, Pierre Lescure et son conseil d'administration ont donc décidé je cite « d'accueillir son retour » et donc de le laisser présenter son dernier film, The House That Jack Built, un thriller qui suit les pas d'un tueur en série dans les années 70, ce dernier étant le narrateur, avec Matt Dillon et Uma Thurman. Ça s'annonce, une fois de plus, génial. 


L'autre excellente nouvelle, c'est la présentation en clôture du festival du film maudit de Terry Gilliam, L'Homme qui tua Don Quichotte. 18 ans après les débuts du tournage qui tournèrent à la catastrophe que l'on sait grâce au fascinant documentaire Lost in La Mancha et l'année suivant la mort de Jean Rochefort, le Don Quichotte originel, ça y est, le film déjà culte est là. Il sera donc présenté en séance de clôture et sortira simultanément en salles. L'excitation est à son comble. 


Parmi les autres films annoncés aujourd'hui, on note l'apparition en compétition de Yann Gonzales avec Un couteau dans le cœur, figurant une Vanessa Paradis productrice de films X gays (ça ne s'invente pas), le retour en compétition également du Turc Nuri Bilge Ceylan, Palme d'or en 2014 pour le sublime Winter Sleep, avec Le Poirier sauvage, la diffusion en séances de minuit d'un documentaire sur Whitney Houston sobrement intitulé Whitney et enfin celle d'une nouvelle adaptation du Fahrenheit 451 de Ray Bradbury (après celle de Truffaut en 1966) par Ramin Bahrani, avec Michael B. Jordan

Vivement mai !