Strasbourg connaît bien l’Ososphère. Depuis la fin des années 90, le festival aime détourner les lieux, brouiller les usages, faire dialoguer patrimoine et musiques électroniques. Après quelques silences et métamorphoses, le voilà de retour en février 2026 avec ce qu’il sait faire de mieux. Cette fois, le terrain de jeu est tout sauf anodin. Le hall central de la gare, lieu de passages, d’adieux, de retrouvailles et de cafés avalés trop vite, devient le cœur battant d’un projet baptisé “exploration amoureuse de Strasbourg”. Une manière poétique (et légèrement malicieuse) de célébrer la ville autrement, à l’heure où les trains dorment mais où les corps dansent.
Une première nuit sous le signe de la French Touch
Le coup d’envoi sera donné le vendredi 13 février à partir de 22h30. Sous la verrière illuminée, les Strasbourgeois vont voyager entre disco, house et électro avec un casting qui sent bon la légende et la fête élégante. Cerrone, figure mythique du disco international, partagera l’affiche avec Étienne de Crécy, pilier historique de la French Touch, et Schnautzi, pour injecter une énergie plus contemporaine et abrasive. Le décor promet déjà des frissons : la verrière, les jeux de lumière, les basses qui résonnent là où résonnaient d’habitude les annonces SNCF. Une gare métamorphosée en club XXL, où l’on pourrait bien entendre quelques hymnes cultes.
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Une Saint-Valentin électro et sensuelle
Parce qu’une seule nuit aurait été trop frustrante, l’Ososphère remet ça le samedi 14 février, toujours à partir de 22h30. Pour cette soirée de Saint-Valentin, le programme s’annonce plus mélodique, plus introspectif, mais tout aussi dansant. NTO, référence de la techno mélodique française, et Joris Delacroix, adepte d’une électronique sensible flirtant avec la pop, mèneront le bal. À leurs côtés, Glenn Prinz proposera des sets vinyles à l’atmosphère singulière, pendant que Carla Schmitt apportera ses grooves sombres et envoûtants. Une nuit à vivre en couple, entre amis… ou avec la ville elle-même !