La crise des 25 ans : mythe ou réalité ?

undefined 6 mars 2019 undefined 11h50

La Rédac'

« Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement oublier... et puis je fume. »

Ces paroles de Pink Martini n'ont peut-être jamais aussi bien sonné, auprès de ceux qui ont peu ou prou 25 ans. La génération de ceux nés dans les années 1990, qui ont grandi avec les premiers téléphones portables, des jeux vidéo et des appareils MP3... et dont 69 % ont depuis vécu ce qu'on appelle communément la "crise des 25 ans". 

Si le youtubeur Norman a réussi à en rire, ce n'est pas le cas de beaucoup de jeunes. Dépression, anxiété, angoisse, insomnies... Cette crise peut s'exprimer de nombreuses façons. Elle reste néanmoins difficile à appréhender. Peut-on vraiment établir un lien entre une génération et un état de crise bien distinct ?

Un certain Dr Oliver Robinson a mené l'enquête sur cette crise du quart de siècle. 

La réponse du docteur ? Oui, ça existe ! Et ça ne doit pas être pris à la légère, car cette crise est symptomatique de la société contemporaine. 

Aujourd'hui, 43 % des jeunes actifs (25-33 ans) affirment ne pas savoir de manière définitive ce qu'ils veulent faire de leur vie. 30 % estiment qu'ils n'ont pas assez voyagé et profité dans leur vie. Des stats qui sonnent l'alarme. 

Mais d'où vient cette soudaine déprime ? 

Pour faire simple, elle vient des nouvelles technologies. Ces dernières mettent encore plus la pression sur le dos des jeunes stagiaires et salariés. Ils ne parviennent jamais à déconnecter, professionnellement ou socialement.

En outre, alors qu'une majorité appartient à la classe moyenne grâce à leurs parents, ils ne gagnent plus suffisamment leur vie pour maintenir le confort auquel ils ont goûté plus jeunes (eux qui voulaient tant se barrer).

Enfin, ils sont coincés entre deux générations. Celle qui n'a rien connu du temps pré-Internet, et celle qui ne comprend rien aux nouvelles technologies.

Oui, la crise du quart de siècle est bien réelle et elle s'explique par ce décalage entre les attentes et les ambitions des 25-33 ans et la réalité, entre les compétences offertes par ces derniers et les exigences requises... Ni jeunes, ni vieux, les 25-33 ans sont perdus. Mais ils élèvent aussi la voix.


Espérons que le passage à l'âge adulte et l'arrivée dans le monde professionnel se feront de façon moins violente pour ceux nés dans les années 2000 (à partir de 2025 !!!).