Greenpeace, le réseau action climat et l'Unicef France ont publié en décembre dernier un classement des plus grandes villes de France par rapport à leurs efforts pour lutter contre la pollution de l’air liée au trafic routier : Lutte contre la pollution de l'air, les villes piétienent. Premier constat donc : aucune ville n'est exemplaire dans le domaine, Strasbourg arrive tout de même en troisième position derrière Paris et Grenoble.
Le rapport précise que "les enjeux liés à la question de la pollution de l’air sont vastes, mais le transport routier reste la principale source de pollution de l’air en ville". Les 12 agglomérations du classement connaissent toutes des dépassements des seuils recommandés par l'OMS, des efforts considérables restent donc à faire.
Ce classement s'est basé sur six critères : mise en place de zones à faibles émissions (ZFE) et sortie des véhicules diesel et essence, politique pour réduire la place de la voiture, aides financières pour se déplacer autrement, développement du vélo et des transports en commun, mesures spécifiques pour un public plus vulnérable : les enfants. Montpellier, Nice et Marseille arrivent toutes trois en fin de classement.
Strasbourg, les points positifs
L'utilisation du vélo et des transports en commun est saluée. Avec un objectif de sortie du diesel d'ici à à 2030 et la mise en place d'une ZFE, Strasbourg semble en bonne voie pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les points négatifs
C'est le GCO qui est pointé du doigt ainsi que le manque d'aides financières proposées aux particuliers ou au professionnels pour les aider dans le changement de leurs véhicules.
Si Strasbourg arrive en 3e position, il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir !