Et c'est une très bonne nouvelle.
Comme Montpellier, Rennes ou encore Paris avant elle, la ville de Strasbourg a adopté un vœu en conseil municipal : celui d'interdire les cirques qui comportent des numéros avec des animaux sauvages, favorisant les spectacles « respectueux de la condition animale », selon France Info.
Le conseil municipal a adopté ce soir un vœu relatif à l’interdiction de l’exploitation des animaux sauvages dans les #cirques et à l’accueil à #Strasbourg d’arts circassiens respectueux de la condition animale. #ConditionAnimale #BienÊtreAnimal #CMStras
— Roland Ries (@Roland_Ries) 16 avril 2018
C'est Éric Schultz, adjoint au maire de la ville de Strasbourg Rolan Ries et appartenant au mouvement Génération.s fondé par Benoît Hamon, qui a déposé ce texte. Il a présenté ce vœu devant le conseil municipal, expliquant : « Nous avons souhaité déposer ce vœu avec une dizaine de collègues [...] pour montrer que Strasbourg, dans son rôle de grande ville et capitale du Grand Est, [...] souhaitait marquer par son engagement un changement d'époque. »
Vous pouvez voir l'intégralité de son discours dans la vidéo ci-dessous :
L'idée étant d'engager un changement progressif à partir de l'été 2018, les cirques ayant déjà prévu leur passage à Strasbourg au cours de leur tournée et comportant néanmoins des numéros avec des animaux sauvages donneront tout de même leur spectacle, comme Arlette Gruss, qui commence le 30 mai.
Par la suite, la ville se réserve le droit de refuser l'accueil à un cirque ne respectant pas ces critères dans la commune, en s'appuyant sur des normes vétérinaires et des contrôles seront faits systématiquement envers les animaux afin que leurs besoins physiologiques soient respectés. « D’autre part, on n’achètera plus et on ne diffusera plus de billets de spectacles qui ont des animaux sauvages. C’est notre compétence », a ajouté la ville.
Aussi, si cette dispostion s'applique à Strasbourg, la ville compte adresser des courriers à chacun des maires de l'Eurométropole pour les inciter à rejoindre le mouvement. Une belle initiative que l'on ne peut que soutenir, sans pour autant renier l'art circassien, qui connaîtra là un simple renouveau.