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Strasbourg dégringole dans le classement des villes et villages où il fait bon vivre en 2025

undefined undefined 17 février 2025 undefined 19h05

Camille Miranda

Comme chaque année, l’association "Villes et villages où il fait bon vivre" a dévoilé son classement des communes françaises, basé sur 190 critères répartis en 11 grandes catégories : qualité de vie, sécurité, santé, transports, commerces et services, éducation, protection de l’environnement, finances et impôts locaux, solidarité, sports et loisirs, ainsi qu’attractivité immobilière. Pour 2025, les trois thématiques les plus déterminantes ont été la qualité de vie, la sécurité et la santé, des éléments clés qui pèsent lourd dans la balance.

En 2024, Strasbourg occupait la 19ᵉ place du classement. Mais cette année, la capitale alsacienne chute encore et se retrouve reléguée à la 27ᵉ position. Un recul notable qui pose question : qu’est-ce qui explique cette perte de vitesse ? Plusieurs facteurs pourraient être en cause, mais l’environnement et la qualité de l’air semblent être des points particulièrement sensibles. Strasbourg figure parmi les villes les plus polluées de France, les principales sources de pollution à Strasbourg sont le trafic routier intense, en particulier les véhicules diesel et le chauffage au bois, qui contribuent significativement aux émissions de particules fines et de dioxyde d'azote. La situation géographique de la ville, située dans une plaine avec peu de vent, favorise également la stagnation des polluants atmosphériques.

Strasbourg à la 27ᵉ place en 2025

Malgré les efforts engagés (zones à faibles émissions, développement des mobilités douces, verdissement des espaces urbains), les résultats tardent à se faire sentir. Pour regagner des places l'année prochaine, il est donc essentiel de redoubler d'efforts dans ce domaine. Si Strasbourg recule dans le classement, c'est peut-être parce que d'autres villes et villages ont su se montrer plus proactifs et ambitieux dans leurs programmes environnementaux. Alors hop hop hop on s’active !

Source : Le Journal du Dimanche