Des restaurants enfin autorisés à rouvrir leurs portes à Strasbourg

undefined 9 février 2021 undefined 16h48

Antoine Lebrun

À force de ne plus faire que de la vente à emporter ou de la livraison, les restaurateurs en auraient presque oublié le plaisir d'accueillir des clients à leur table. Cette sensation, ils vont être plusieurs à la retrouver puisque les préfectures du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont décidé d'autoriser, sous certaines conditions, l'ouverture des restaurants aux salariés du BTP. 

Il s'agit ici d'un dispositif dérogatoire de restauration collective qui permet aux salariés du BTP de toute l'Alsace de manger, lors de leur pause déjeuner, dans un lieu chauffé, à l'abri de la météo plutôt capricieuse, voire très handicapante des dernières semaines. Portée par plusieurs acteurs institutionnels, dont la CCI Alsace Eurométropole et des organisations professionnelles du secteur du BTP, cette initiative va permettre aux restaurateurs de retrouver un peu de vie même si plusieurs ne s'attendent pas à gagner d'argent. 

Un rouverture sous conditions strictes

Pour obtenir cette autorisation d'ouvrir, les restaurants intéressés doivent s’inscrire au dispositif sur le site de la CCI. Ils auront ensuite une convention à signer ainsi qu’un modèle de convention à faire signer aux entreprises de BTP dont les salariés viendront manger au restaurant. Plusieurs conditions sont à remplir pour être éligibles : une jauge maximale d’une personne pour 8 m2, maximum 4 personnes par table, un plan de circulation pour éviter que les convives ne se croisent, la suppression des objets pouvant être touchés par plusieurs consommateurs (salière, poivrière, carafes…) sans oublier l'’application des mesures sanitaires habituelles (masques lors des déplacements, gel hydroalcoolique et distanciation sociale). 

« Les restaurateurs pourront servir des repas uniquement entre 11h30 et 14h30, sur un menu unique, explique la CCI dans son communiqué. Les restaurants concernés resteront fermés au public et ne pourront recevoir d’autres consommateurs que les salariés des entreprises avec lesquelles ils ont signé une convention. »