Manger ou coucher, les jeunes ont tranché

undefined 12 février 2020 undefined 19h51

Carla Thorel

Loin d’être un choix cornélien, s’empiffrer est à 36 % préféré à une partie de jambes en l’air pour les jeunes français interrogés par l’IFOP… On se fait un casse-croûte ?

Entre Tinder et Deliveroo, il est clair qu’il n’y a pas photo pour les 18/24 ans. A l’ère du Netflix and Chill et de la culture de la flemme toujours plus ancrée dans nos habitudes, savoir qu’1 jeune sur 2 préfère s’offrir un bon gueuleton plutôt qu’un savoureux 5 à 7, ça ne nous étonne pas tant que ça...

L’orgasme culinaire, toujours plus fiable

« Les Français, la food, et le sexe » enquête menée par l’institut d’informations IFOP en corrélation avec la plateforme Just Eat, s’avère sanglante sur la réalité d’une jeune sexualité, pas si excitante que ça… Ventres sur pattes, ou tout simplement las de trop d’effort ; 11 % des interrogés affirment avoir déjà interrompu leurs sexe-séances parce qu’ils avaient trop faim… Pas mal.

En même temps, quand on sait que 63 % des françaises (de tout âge confondu) affirment avoir déjà simulé un orgasme ; on conçoit qu’il est moins fatiguant de ne pas prendre de pincettes avec un bon gros burger des familles au pain moelleux, steak à la cuisson parfaite, et salade croquante à souhait….. Pas vrai ?

Mieux vaut-il mélanger sexe et nourriture. Hein quoi ?

Pour pimenter leur sexualité en solo ou non, 20 % des 18-24 ans interrogés pour l’enquête (et 53% des Français) affirment avoir recours à certains aliments, oui, la fameuse chantilly en fait partie. La proximité entre food et sexe ne s’en arrête pas là, puisque 16 % des sondés s’accordent à dire qu’une invitation à dîner est, en d’autres mots, une invitation à une partie de galipettes digestive.

Rassurez-vous bande de weirdos, 34 % des 18-24 ans interrogés affirment tout de même rester indécis face à cette question d'ordre vital.

Alors, bouffe ou câlins sous la couette?