L’avortement officiellement légal en Argentine

undefined 15 janvier 2021 undefined 13h47

Rachel Thomas


« C'est un grand pas vers l'égalité des droits, donnant aux femmes la possibilité de décider. C'est l'aboutissement d'une lutte pour toutes celles qui se sont battues pendant tant d'années pour que l'avortement ne soit plus un crime qui force à entrer dans la clandestinité et à s'exposer aux risques que cela comporte. » Le président Alberto Fernandez a promulgué jeudi la loi rendant légale l'IVG, approuvée le 30 décembre dernier par le Parlement.

L'avortement n'était autorisé qu'en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère, en vertu d'une loi datant de 1921. Selon le gouvernement, chaque année, c'est jusqu'à 520 000 avortements qui sont pratiqués clandestinement, menant à des milliers d'hospitalisations suite aux complications.


Le Chili, prochain pays à légaliser l'avortement ? 

L'Argentine est désormais le plus grand pays d'Amérique latine à autoriser l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse, rejoignant Cuba, l'Uruguay, la Guyane et l'État d'Oaxaca à Mexico City.

Pendant ce temps-là, au Chili, les parlementaires ont commencé à débattre d'une proposition de loi déposée en 2018 par l'opposition pour dépénaliser l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse et ainsi éviter aux femmes choisissant de se faire avorter d'être menacées d'une peine de prison.