Il y a quelques jours, la compagnie Ryanair mettait fin à ses vols à Strasbourg à cause de la hausse de la taxe aérienne. Le 30 juillet, la compagnie irlandaise a annoncé la suppression de 25 lignes en France, dont celles de Strasbourg, Brive et Bergerac. En cause, l’augmentation spectaculaire de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, passée de 2,63 € à 7,40 € en mars 2025. Un bond de 180% que Ryanair juge « astronomique » et qui, selon elle, plombe la compétitivité française face à d’autres pays européens. Résultat : plus de vols vers Porto et Agadir… du moins jusqu’à l’entrée en scène de Volotea.
Volotea, le sauveur de l’hiver
En moins d’une semaine, Volotea annonce reprendre les deux liaisons abandonnées. La compagnie espagnole low cost, déjà leader à Strasbourg avec deux tiers des vols opérés, assurera dès le 29 novembre deux rotations hebdomadaires vers Porto et une vers Agadir. Seule exception : pendant Noël, où les vols seront opérés les mardis et samedis. Une réponse rapide qui rassure les voyageurs et conforte Volotea dans son rôle de pilier du trafic strasbourgeois.
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Avec Porto et Agadir, Volotea grimpe à 27 destinations au départ de Strasbourg. La compagnie dessert déjà la France, mais aussi la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la Croatie, et compte bien renforcer ses positions au Maroc et au Portugal. Implantée depuis 13 ans à Strasbourg, Volotea affiche un joli bilan : 70 emplois directs créés et six millions de passagers transportés. Autant dire que pour l’aéroport alsacien, la succession est assurée… et les valises peuvent rester prêtes.
Source : Capital
