À Strasbourg, les commerces ne pourront plus ouvrir leurs portes le dimanche

undefined 28 juillet 2018 undefined 09h08

Camille Deutschmann

Les commerces alimentaires retournent à la case départ.

Mauvaise nouvelle pour celles et ceux qui profitaient du dimanche pour aller faire quelques courses. Un arrêt de la cour administrative d'appel de Nancy, effectif depuis le 19 juillet, a contré les les décisions que la ville de Strasbourg avait prises concernant l'ouverture des commerces alimentaires le dernier jour de la semaine.

En effet, depuis deux ans, les commerces alimentaires du Bas-Rhin sont dans un flou juridique car la ville les a autorisés à ouvrir leurs portes le dimanche... selon la taille du magasin : ouverture autorisée si la surface est inférieure 400 m2 dans le Bas-Rhin, 1 000 m2 à Strasbourg, selon Les Dernières Nouvelles d'Alsace

Ce sont ces conditions que la cour de Nancy a annulées en ce mois de juillet, remettant en cause la cohérence de ces textes adoptés il y a deux ans de cela. Beaucoup regrettent cette arrêté, considéré comme un retour en arrière : Alain Fontanel, le premier adjoint au maire de Strasbourg, estimait que la délibération de 2016 garantissait « un équilibre entre la préservation du dimanche chômé et une réponse aux attentes des citoyens ».

En attendant que que le conseil départemental et la ville de Strasbourg prennent de nouvelles décisions, certains magasins alimentaires pourront toujours se "réfugier" derrière l'appellation "épicier", comme le rappellent les DNA, qu'un texte de 1938 mentionne et qui permet d'ouvrir le dimanche.