Il faudra désormais parler de L’Arche de l’Orangerie. Un nom porteur d’un nouveau souffle, choisi par les habitants eux-mêmes à l’issue d’un vote citoyen. Avec 1 125 voix sur les 1 721 exprimées, cette appellation s’est largement imposée. Adieu donc aux cages et aux enclos d’antan, et place à une vision plus respectueuse du vivant : celle d’un parc animalier à vocation familiale et pédagogique, où l’animal n’est plus un objet de curiosité mais un ambassadeur discret de la biodiversité. Si certains auront vu dans “L’Arche” un clin d’œil à l’Ancien Testament, les porteurs du projet, eux, préfèrent y lire un symbole de refuge, de lien entre les mondes : entre ville et nature, humains et animaux, éducation et sensibilisation.
1721 votants pour définir un nouveau nom
La première phase de travaux de transformation du zoo débutera cet automne. La cour de Micado sera entièrement repensée : déminéralisée, végétalisée, adaptée aux cochons, et agrémentée de haies, d’un nouvel arbre et de cheminements doux. Un nouveau poulailler verra le jour, plus sain, plus adapté. À l’intérieur, des aménagements spécifiques permettront d’accueillir les pensionnaires à venir dans des conditions dignes : une salle de repos pour les animaux, une cuisine vétérinaire, des sanitaires, des bureaux… tout est pensé pour leur bien-être. L’Arche accueillera, à terme, une petite population d’animaux rescapés de laboratoires comme des lapins, des rats, des poules, des cochons d’Inde et quelques cochons nains. Porté par un collectif engagé (Alsace Nature, Ethosph’R, LPO Alsace, Gepma, SINE et la Fondation allemande pour les ours).
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Un centre de soins pour la faune sauvage en 2026
Depuis le lancement du projet, ce collectif a déjà orchestré plus de 20 conférences, des sorties nature, des déambulations thématiques, et cet été encore il continue : stages d’initiation à l’éthologie pour enfants, projection du documentaire "Vivant" de Yann Arthus-Bertrand le 18 juillet, et une exposition photo visible chaque mercredi dans la salle pédagogique de Micado. D’ici 2026, un centre de soins pour la faune sauvage, porté par la LPO, devrait voir le jour dans le bâtiment historique adjacent.
