Une soirée électro-frenchy exceptionnelle au sous-sol du Centre Pompidou

undefined 12 février 2018 undefined 15h20

Victor

D'une manière assez exceptionnelle, le Centre Pompidou programme trois artistes de musique électronique qui ont la particularité de chanter en français sur leurs morceaux. Une soirée inattendue dans un lieu hors du commun. 


Décidément, la musique électronique semble pénétrer de plus en plus les espaces dédiés à l’art. Entre cet état des lieux de la musique underground à Paris par Vice remarquant que, de plus en plus, les Dj's investissent les galeries, la soirée organisée par Paris La Nuit et Cercle au Petit Palais, celle qui s’est déroulée au Musée Guimet ou celle qui s’est tenue au Musée des Arts Asiatiques, on est vraiment tenté de dire que la musique électronique s’échappe des clubs et des warehouses pour investir des espaces qui ne lui sont pas forcément destinés. D’ailleurs, un musée de la Musique électronique a récemment ouvert ses portes à Francfort. 

La soirée organisée dans le sous-sol du Centre Pompidou le vendredi 2 mars confirme la tendance : trois musiciens électroniques se succéderont ainsi sur cette scène un peu particulière, à partir de 20h30 et parallèlement aux expositions de César et Sheila Hicks. Ce qui fait la particularité de cette soirée, au-delà de son cadre atypique, c’est qu’elle mettra à l’honneur la musique électronique chantée en français.

Trois artistes sont donc conviés pour interpréter musique électronique et chanson française le temps d’une soirée : Vale Poher et son électronique minimaliste, Titus D’Enfer et sa pop torturée teintée de sons mécaniques et Malik Djoudi, artisan musical inspiré par les années 80, le dandysme et les sons synthétiques. Trois musiciens qui auront donc la chance de jouer au Centre Pompidou le temps d’une soirée qui a le goût de l’exceptionnel.

Vale Poher, Titus D’Enfer, Malik Djoudi
Vendredi 2 mars
Centre Pompidou - 4e
Entre 9€ et 18€