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Pour la nouvelle année, Arnaud Tsamère débarque au Splendid avec un nouveau spectacle, Confidences sur pas mal de trucs plus ou moins confidentiels, qui promet d’être délirant et jubilatoire comme à son habitude.
De quel genre d’histoires abracadabrantes traite ce nouveau spectacle ? Un pingouin atteint d’un cancer du genou. Entre autres. Encore une fois dans ce spectacle ça part dans tous les sens, mais je retombe toujours sur mes pieds. C’est quelque chose que j’adore faire : faire croire au public qu’on va se perdre et puis finalement retrouver le droit chemin. À l’arrivée on se rend compte que tout était très logique dans ma tête depuis le début. Dans ce nouveau spectacle je fais des confidences sur moi en étant persuadé d’être un mec super original, un marginal. En fait je suis parfaitement comme tout le monde, y'a que moi pour ne pas m’en rendre compte...
Comment peut-on définir ta patte ? Ce n’est peut-être pas à moi de le faire mais si on emploie les termes de « folie doucement absurde » on ne doit pas être loin du compte. Parler de la « vraie » vie ne m’intéresse pas. Je n’ai pas ce talent-là et d’autres le font bien mieux que moi. Faire rire avec la politique, la société, la religion etc. est très compliqué. Moi je m’invente un univers absurde et je m’y sens bien, au moins celui-ci je le connais et le maîtrise.
Quelles drogues tu consommes pendant l’écriture de tes sketchs ? C’est incroyable, on me pose la question tout le temps ! Je vais finir par mal le prendre de passer pour un junkie ! La réponse est évidemment invariablement la même : aucune.
On te connaît comme humoriste mais tu es comédien au sens large du terme. Quels types de projets te feraient rêver (est-ce que tu comptes te lancer dans la chanson par exemple) ? J’adore chanter, c’est vrai, mais je ne suis pas assez mégalo pour l’entreprendre et croire que ça intéresserait qui que ce soit. Sinon tourner avec Tim Burton serait… extraordinaire. Mais je ne suis pas vraiment un rêveur quand je pense à ma carrière. Je vis le moment, je prends ce qui vient. Si ça devait s’arrêter net, là tout de suite, je me dirais même que j’ai déjà vécu de belles choses. Et si je dois faire un autre métier, changer complètement de voie, alors je l’accepterais. Comme rien ne se passe jamais comme prévu dans ce métier, je préfère ne pas avoir de grands projets sur le long terme...