Le Bonbon porte le 9e dans son cœur. Il est né et il a grandi dans ce quartier riche en fête, en culture, et en gourmandises. C'est le quartier le plus bonbon de la capitale, celui qui ne cesse de nous émerveiller et de nous surprendre. Mais le connaissez-vous vraiment ? On vous parie que le 9e a encore quelques secrets bien gardés (parfois inutiles), mais toujours intéressants.
Qui êtes-vous, habitants du 9e ?
Vous êtes 53% à être célibataires.
35,6% sont cadres (contre 27% à Paris).
La moitié est âgée entre 15 et 44 ans.
Vous êtes 72,8% à exercer un travail, hourra !
Moins de foyers, plus de bureaux et de commerces
Avec ses 62 000 habitants (contre 100 000 au début du XXe siècle), le 9e est l'arrondissement le moins dense de la capitale. Après la guerre, les surfaces sont habitées non plus par les Parisiens mais par des bureaux !
Il y a 338 emplois pour 100 actifs, vive le travail !
D'ailleurs, le quartier du boulevard Haussmann concentre un peu moins de 10% des surfaces commerciales de Paris, soit plus de 400 000 m2 de surfaces de vente.
Ce quartier est le premier centre commercial en Europe avec un flux de près de 12 millions de passants par an.
36% de la clientèle des Galeries Lafayette est asiatique.
A l'inverse, au milieu du 9e, nous avons les rue des Martyrs et la rue Cadet, protégées par le Plan local d’urbanisme de Paris, qui interdit la transformation des magasins d’artisanat de bouche en une autre activité. Vive les commerces de proximité !
Une vie culturelle et nocturne riche
Avec ses 20 théâtres et opéras, c'est l'arrondissement le plus riche culturellement parlant.
Crédit photo : Wikipédia
Et ce n'est pas surprenant de croiser beaucoup de touristes, puisqu'on y compte aussi le plus d'hôtels : 170.
crédit photo : Hôtelparis
Dans la pop culture
Une scène du film "Da Vinci Code" a été tournée rue Saint-Georges. Et un bon nombre d'autres films aussi ! La liste est à retrouver ici.
DA VINCI CODE par HERTEA
Bon à savoir
Il existe 6 spots où boire un café à 1€, pratique pour les caféïnomanes.
Dans l'Histoire
D'après le "Guide Rose" édition 1934, qui recense les "lieux de plaisir", le 9e comptait 44 maisons de massage et salons de rendez-vous et 3 maisons de société.
La première projection publique des frères Lumière a eu lieu au salon indien du Grand Café de l'Hôtel Scribe, 14, boulevard des Capucines, en 1895.
Le boulevard Poissonnière ne compte plus aucune poissonnerie, alors que c'était autrefois le 1er chemin emprunté par les marchands.
La rue Blanche était sillonnée par les voitures chargées de plâtre blanc venant des carrières de Montmartre. D'où le nom.
La brasserie des Martyrs au 9, rue des Martyrs, ouverte en 1848, fut le spot le plus célèbre du XIXe siècle. Il était le rendez-vous des bohèmes : Vallès, Baudelaire, les frères Goncourt, Gustave Courbet… Claude Monet en parle comme un haut lieu de beuverie et de débauche dans ses mémoires.
Le salon d’Émile de Girardin et Delphine Gay, au 11, rue Saint-Georges, était le spot le plus huppé des années 1830. Adolphe Thiers, Balzac, de Musset… C’est entre ses murs que paraît le premier quotidien populaire "La Presse" en 1836.
Enfin, c'est dans la rue de Trévise que s'est déroulé le premier match de basket en France, en 1893.
A noter que paradoxalement, le 9e arrondissement est l'arrondissement où il y a le moins de jardin, mais le plus de natalité. Etonnant !