Typologie des Parisiens au resto

undefined 26 juillet 2021 undefined 17h21

Sarah Leris

1. Le relou

Je suis obligée de prendre l’exemple de mon amie Zoé sur ce point. Zoé aime beaucoup, beaucoup manger, parle de bouffe, pense à la bouffe, rêve de bouffe 24h/24. Mais surtout, Zoé est une rabat-joie de la nourriture : si tu manges de la merde, elle te juge. Si tu manges tout court, elle vient scruter ton plat pour vérifier si ça a l’air bon, te demande plein de détails, trouve toujours quelque chose à redire et critique les plats des autres (et elle tape dedans aussi au passage). Bref, ne sois pas Zoé. Laisse-nous manger en paix (même si on t’aime quand même).

 
2. L’instagrammeur

L’instagrammeur ou influenceur ne peut pas commencer à manger tant qu’il n’a pas capturé l’instant présent, parce qu’il faut savoir profiter de l’instant présent, mais il faut surtout que toute sa communauté sache qu’il passe un bon moment. Le shooting dure 10 minutes et il a l’habitude de manger froid... qu’est-ce qu’on ferait pas pour profiter de "l’instant présent"...

 
3. L’alcoolique

Il est là pour kiffer et ne s’en cache pas. En terrasse ou à l’intérieur, la première bouteille de vin est rapidement descendue avant l’arrivée du plat principal et, clairement, il boit beaucoup plus qu’il ne mange. Souvent, il s’amuse à devenir copain avec toutes les tables voisines et à faire des remarques vaseuses qu’il trouve drôle sans se rendre compte qu’il est absolument le seul à les trouver drôle.

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4. Celui qui n’a pas de palais

Il mange quand même souvent des trucs de merde, on ne va pas se mentir, et souvent il mange très vite en avalant de très grosses bouchées. C’est simple : il avale tout de la même manière, tu pourrais lui servir un repas gastronomique comme un McDo, c’est pareil pour lui. Lui, tu vois, il mange pour vivre, à l’inverse de Zoé qui vit pour manger.

 
5. Celui qui ne partage pas

Je suis désolée, mais quand tu commandes un plat, c’est ce que tu t’attends à manger. Un plat. Pas un demi-plat, pas les trois quarts d’un plat parce que Zoé aura tapé dedans. Je sais pas d’où est sortie cette mode de tout partager, mais laissez-moi manger tranquille et contentez-vous de vos assiettes.

 
6. Le faux régime

On a tous ce pote qui veut « faire attention », commande une salade ou un truc hyper healthy et se retrouve à te piquer tes frites. Arrêtez d’essayer de vous donner bonne conscience les gars, si vous voulez des frites, commandez-les et laissez-moi manger les miennes en paix. Merci.

 
7. Le malchanceux

Tu ne sais pas comment il fait, mais celui-ci se retrouve toujours avec le plat qui a l’air le moins bon, il est souvent dégoûté et a un FOMO de dingue en regardant les assiettes des autres. Mais c’est comme ça, il ne sait simplement pas choisir. En plus, c'est souvent celui qui a mis le plus de temps à choisir son plat. En tout cas, moi, c’est mort pour partager mon assiette avec lui.

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8. Le date

Tu les vois souvent en terrasse avec une petite bouteille de vin, ça se voit qu’ils ne se connaissent pas depuis longtemps, ils sont timides et commandent un truc pas trop compliqué à manger pour ne pas s’en foutre partout, genre une planche. Ils ont l’air super boring et iront sûrement se coucher à 23h après s’être fait la bise.

 
9. Le vegan

« Il y a du fromage dans votre pesto ? Et de la crème dans la sauce des pâtes ? Et les œufs ? » Le pauvre vegan n’a souvent pas le choix, il fait avec la seule option possible (quand il y en a une), et il serait peut-être temps que tous les restaurateurs s’y mettent un peu plus sérieusement parce que j’en ai marre de manger des frites pendant que tous mes amis se gavent (tant qu’ils tapent pas dans mes frites).

 
10. Celui qui a les yeux plus gros que le ventre

Toute la carte lui donne envie, il est incapable de se décider et il est persuadé d’avoir super faim, alors il commande tout plein de choses en assurant « qu’il a un gros appétit tkt ». Bien sûr, après quelques coups de fourchette, il n’a plus faim et se retrouve avec beaucoup trop de bouffe en trop.

 
11. Le radin

Alors attention, je vous vois venir : on a le droit d’être en galère financièrement, par contre le radinisme, c’est une toute autre histoire. Le radin ne veut payer QUE ce qu’il a vraiment mangé, chipote parce que « moi la bouteille de vin j’ai bu qu’un verre », par contre dans le sens inverse il n’a aucun problème à taper dans tes frites sans faire moit'-moit' avec toi (ça se voit que j’en ai marre qu’on tape dans mes frites ?).

 
12. Celui qui drague le serveur

Il est là pour chasser et ne reculera devant rien pour choper le numéro du petit serveur mignon. Il peut éventuellement aller jusqu’à lui laisser son numéro sur une petite serviette et, s’il a de la chance, il arrive à pécho. Bien joué poto.