Au Royaume-Uni, les entreprises testent la semaine à 4 jours

undefined 7 février 2022 undefined 11h24

Maria Sumalla

On en rêve tous de cette semaine à 4 jours… Malheureusement, on n'en est pas encore là. (Oui, on a tous bien entendu la mention d’une semaine à 45 heures du côté des LREM.) De l’autre côté de la Manche, nos amis britanniques se mettent de plus en plus à appliquer la semaine de 32 heures étalée sur quatre jours, et payées à temps plein. Des journées plus intenses, mais qui en valent le coup quand on a un jour de plus pour être en mode “farniente”. Une cinquantaine d’entreprises vont s’y mettre à partir du mois de juin, pour une durée de six mois.

 
Productivité assurée 

Et voilà quelque chose où l’on peut remercier le Covid ! Avec la pandémie, on a tous dû s'adapter et apprendre à travailler autrement en période de confinement ou de couvre-feu. Et finalement, on a bien compris que le télétravail pouvait être tout aussi efficace dans certains domaines. Oui, faisons confiance aux gens : il est possible de modifier tout un planning sans baisse de productivité. Pour ceux qui ont testé en tout cas, c’est prouvé. 

Les Britanniques ne sont pas non plus les précurseurs de cette nouvelle tendance au travail. En Suisse et aux États-Unis, de plus en plus d’entreprises se laissent tenter. C’est la fondation 4 Day Week Global qui chapote le tout et incite les professionnels à s’y pencher. Bien sûr, ce n’est pas des personnes lambdas qui cherchent à avoir un jour de plus dans le week-end, mais bien des chercheurs des universités de Cambridge, Boston ou encore Oxford qui déterminent ces bienfaits. Le Royaume-Uni attend les résultats de l'expérience avant d’étudier cette proposition de loi au Parlement. Espérons que ça inspire un peu plus les Français… 

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