Des seins contre des shots : la polémique du Wanderlust qui agite le web

undefined 23 août 2017 undefined 12h26

Camille

A Paris, le célèbre club ouvert dans lequel on a tous dansé au moins une fois a trouvé une stratégie market' ravageuse : proposer aux meufs de montrer leurs seins pour de l'alcool. L'histoire ne dit pas combien ont cédé à la tentation. Elle dit en revanche que les créatifs à l'origine de l'idée vont sûrement se faire virer.


Après un visionnage abusif de films américains pleins de cheerleaders et de concours de taille de pénis, des barmans du Wanderlust ont eu une idée. Tiens, si on offrait un shot d'alcool aux meufs qui montrent leurs boobs ? Et puis, pour immortaliser le moment, on va faire une pix, aussi. Ensuite, on la placardera sur le mur pour faire joli. Sauf que, sûrement la faute à pas de chance, Anne GE, une autoproclamée « littéreuse féministe qui blogue à ses heures perdues » a été mise au courant des faits. Elle aussi, elle a capturé le moment

Elle dénombre au moins trois raisons pour lesquelles la pratique est scandaleuse. La première est que les femmes, quand elles montrent leurs seins, « sont déjà suffisamment alcoolisées pour qu'on puisse interroger leur consentement lorsqu'elles sont poussées par le barman ». La deuxième, c'est que « lorsqu'elle le font, les barmans les prennent en photo avec un polaroïd ». La troisième, c'est « qu'ils affichent ces polaroïds ». C'est même illégal, dit-elle, car prendre des photos de filles fortement alcoolisées et donc pas tout à fait conscientes remet en cause le droit à l'image

Sur Twitter, les internautes réagissent. Un d'eux, Bismatoj, s'insurge.

En réponse, le Wanderlust explique qu'il n'était pas au courant.

Le club annonce aussi compter prendre des mesures vis-à-vis des plaisantins.

Dommage, c'était vachement créatif comme idée. Vachement en adéquation avec les combats égalitaires contemporains... Mais bon, comme faute excusée est à moitié pardonnée, on ne t'en tiendra pas rigueur. Aller Wanderlust, on t'aime quand même va. Mais fini les mauvaises blagues, promis hein ?