Comment ça va ce matin ? Fatigué ? Tu m’étonnes, sinon tu n’aurais pas cliqué sur cet article (à moins que tu sois curieux de tout et chaud pour te tartiner un pavé qui n’a rien à voir avec ta vie, dans ce cas bravo). Ici, on va te révéler les sept choses qui te font compter les moutons par millions. Et je peux te dire qu’il y a des surprises dans le tas.
Pour parvenir à comprendre ce qui nous maintient éveillés la nuit, le site SleepJunkie.org a mené un sondage auprès de 2 000 Américains. Parmi les questions posées aux participants, on retrouve par exemple : « Avez-vous déjà trompé votre partenaire ? Volé quelque chose ? Insulté quelqu’un ? Inventé un énorme mensonge ? De quel bord politique êtes-vous ? Etes-vous raciste, homophobe, peu généreux ?... »
Les réponses sont ensuite comparées à la qualité de sommeil des interrogés, pour trouver des correspondances. De quoi se rendre compte qu’on n’est pas les seuls à galérer en matière d’oreiller... Sans plus attendre, voilà les sept sentiments et faits de vie qui nous privent vraisemblablement d’un bon sommeil.
La culpabilité
Selon le sondage, 76% des femmes et 61% des hommes perdraient le sommeil à cause de leur culpabilité. Ça fait beaucoup. Un anniversaire oublié, des mots qui dépassent ta pensée, annuler une soirée au dernier moment… On se sent vite coupable. Du coup on se réveille fatigué, on oublie encore plus d’anniversaires, on est deux fois plus irritables, et on est trop crevés pour sortir. Tu le sens le cercle vicieux là ?
L’infidélité
Fidèles et infidèles ont dû noter leur qualité de sommeil sur une échelle de A à F. Les personnes fidèles sont 34% à classer leur sommeil en A-B, contre 31% pour les personnes infidèles. Pire : les infidèles sont 25% à classer leur sommeil en D-F, contre 18% pour les personnes fidèles. C’est le moment de tenir ses bonnes résolutions en matière de love.
Les cauchemars
D’après le sondage de SleepJunkie, les personnes qui mettent le plus de temps à s’endormir (plus de 30 minutes) ont plus de risques de faire des cauchemars. Et qui dit cauchemar, dit mauvais sommeil, et qui dit mauvais sommeil, ben dit mauvais sommeil quoi. Pour éviter ce désagrément, on te conseille cette méthode pour s’endormir en une minute chrono, testée et approuvée par la rédac'.
Notre orientation politique
Déjà, c’est sûr que si tu passes tes soirées à mater des débats politiques, ta pression artérielle va prendre un coup (de pression) et t’empêcher de sombrer comme un gros bébé. Et puis, il y a aussi le parti que tu choisis qui entre en jeu. D’après les résultats du sondage, les écolos dormiraient bien mieux que les libéralistes (37% à classer leur sommeil en A-B contre 32%). Faut se mettre au vert mon p’tit, depuis le temps qu’on te le dit.
Notre relation avec nos parents
Ah l’amour de Papa-Maman… Je pourrais t’en faire des lignes et des lignes. D’ailleurs c’est ce que je vais faire, parce que figure-toi que le fait d’entretenir une relation saine et heureuse avec ses parents améliorerait la qualité de notre sommeil. Si c’est pas une bonne nouvelle ça. La Fête des mères c’est le 28 mai, au cas où tu te poserais la question.
Le travail
Il semblerait que notre sommeil dépende aussi de notre job. Les personnes qui travaillent dans la finance, les assurances, le marketing et la pub, passent visiblement de meilleures nuits que les scientifiques, les artistes, ou les personnes sans emploi. Si parmi les premiers (employés dans la finance et les assurances), 9% accordent la meilleure note à leur sommeil, ils sont à peine 2% parmi les derniers (les scientifiques). Un classement à relativiser tout de même, puisqu’on n’atteint même pas les 10% de personnes déclarant dormir parfaitement chez les premiers de la liste.
Le fait d’être quelqu’un de bien
Ça, c’est la grosse surprise. Apparemment plus on est radin, homophobe, raciste et juge sur la condition économique des autres… mieux on dort ! Oui, vous avez bien lu. Etre généreux et ouvert empêcherait donc de bien dormir. A ce niveau-là, tant pis pour le sommeil quoi. Vive la fête et le don de soi.
