Les 10 films qu\'on a préférés en 2017

undefined 22 décembre 2017 undefined 16h16

La Rédac'

Chaque semaine, Louis, le monsieur ciné du Bonbon, écume les salles de ciné et nous livre ainsi ses critiques enflammées. Voici son palmarès des 10 meilleurs films de l'année. 


10. Star Wars : Les Derniers Jedi, de Rian Johnson

Alors, ce huitième épisode valait-il de se réveiller aux aurores (9h, on exagère à peine) ? Je vous le donne en mille : mais grave ! Comme un gamin qui se précipite au pied du sapin le matin du 25 décembre, j'ai sauté sous la douche puis dans mes fringues pour être au plus tôt devant le monsieur de la caisse du cinéma et dire d'un ton cachant mal mon excitation : « une place pour Star Wars s'il vous plaît ». Une fois installé au milieu du deuxième rang et après les pubs habituelles (faut qu'ils arrêtent la Maif avec leurs bonhommes de maternelles là), la salle s'assombrit enfin et la célèbre musique retentit : « Il y bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine... ». A y est, c'est parti.

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9. Blade Runner 2049, de Denis Villeneuve

A l'inverse de pas mal de mes amis, j'étais plutôt enthousiaste à l'idée d'une suite au mythique Blade Runner de Ridley Scott, chef-d'œuvre absolu du film de science-fiction. Alors certes cet enthousiasme émanait en grande partie de mon groupisme notoire à l'égard de Ryan Gosling, mais je m'étais aussi dit que Denis Villeneuve était loin, très loin d'être mauvais, et je lui faisais confiance pour faire honneur à son illustre aïeul. Pour une fois, j'ai eu raison, et plutôt deux fois qu'une sapristi !

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8. La La Land, de Damien Chazelle

Au vu des critiques dithyrambiques qui fleurissent un peu partout comme les colchiques dans les prés, j'avais pas mal hâte d'aller voir cette machine à récompenses que semblait être le film de Damien Chazelle. A la sortie de la salle, plusieurs constats : je me suis amusé, j'ai été ému, j'ai vu de très belles choses, impossible de sortir cet air de ma tête, mais surtout, je suis amoureux. De Ryan Gosling. Que va dire ma copine ?

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7. Les Gardiens de la Galaxie 2, de James Gunn

Si comme moi vous avez adoré le premier volet des aventures de Star-Lord et ses potes, vous êtes probablement en ce moment même au cinéma en train de taper frénétiquement du pied pendant les bande-annonces. Calmez-vous enfin, vous n'avez plus 12 ans, mais réjouissez-vous aussi, car vous n'allez pas être déçus.

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6. Moonlight, de Barry Jenkins

Ça faisait trois semaines que je voulais aller le voir, et j'ai un peu honte de reconnaître qu'il aura fallu que le film soit récompensé aux Oscars pour que je me pointe finalement au ciné en disant : « une place pour Moonlight s'il vous plaît ». A la guichetière qui me demanda si j'y allais pour l'Oscar, je répondis donc, plein d'une foi ni vraiment bonne, ni vraiment mauvaise : « non, non, j'y pensais depuis longtemps ». Ce qui est sûr, c'est que maintenant j'y pense encore.

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5. Song to Song, de Terrence Malick

Fondu de fermeture, les premiers noms en blanc se détachent sur l'écran noir... mon cœur cogne dans ma cage thoracique, j'ai un peu de mal à respirer, je dois avoir un regard de demeuré, les paumes de mes mains appuyées de chaque côté de ma tête... Peut-être est-ce aussi un peu dû à tout le vin englouti hier, mais bordel c'était incroyable ! Quel film ! 

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4. 120 battements par minute, de Robin Campillo

Jeudi 24 août, j'ai eu la super idée d'aller voir 120 battements par minute le lendemain de sa sortie, mais surtout la veille du jour où j'avais décidé d'aller chercher à l'hôpital Saint-Louis les résultats de mon dépistage effectué un mois plus tôt. J'ai adoré le film, moins l'attente conséquemment interminable du lendemain matin. 

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3. Les Fantômes d'Ismaël, d'Arnaud Desplechin

On m'avait dit juste avant que je quitte le bureau en direction du ciné : « Desplechin est fou ! ». Je n'irai pas jusque là, je ne connais pas le bonhomme et, quand bien même, je ne suis pas psychiatre. Cependant, je crois pouvoir dire que son dernier film est fou, tant dans le sens de "génial" qu'on lui accorde aujourd'hui volontiers, que comme comportant une dose certaine de folie. Dans les deux cas, c'est positif.

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2. Mother !, de Darren Aronofsky

On connaissait la tendance d'Aronofsky à vouloir, par ses films, expliquer la vie, la création, l'univers, l'humain, bref, des concepts existentialistes plutôt abstraits et somme toute comliqués à transposer au cinéma. En témoignent des films comme The Fountain ou Noé, dont la portée spirituelle ne fait évidemment aucun doute. Mother s'inscrit dans cette même veine mais constitue peut-être, aujourd'hui, son film le plus abouti.

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1. Neruda, de Pablo Larraín

Transposer sur grand écran le style, l'essence de ce qui fait la poésie d'un auteur, est un exercice difficile. C'est pourtant ce qu'a réussi à faire Pablo Larraín avec Neruda, et avec beaucoup de brio qui plus est. Son film est un pur joyau, de ces films qui ne rentrent dans aucune catégorie, qui deviennent cultes rien que par leur existence.

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Mais aussi :

Le Redoutable, de Michel Hazanavicius

« Mozart est mort à 35 ans. Les artistes devraient tous mourir à 35 ans, avant de devenir des vieux cons. » Cette phrase, prononcée par Godard à l'aube de ses 37 ans et par Garrel en ouverture du film, pourrait en constituer un parfait épigraphe. Dans Le Redoutable, Michel Hazanavicius s'applique ainsi à nous montrer que Jean-Luc Godard, au sommet de sa carrière, était un "sacré numéro", et le fait avec un certain brio.

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Ça, d'Andy Muschietti

Etant un grand fan de la version télé de 1990, qui est probablement le film le plus effrayant que j'ai pu voir étant gamin et qu'on connaît sous le nom de "Il" est revenu, j'avais super hâte de découvrir cette nouvelle version taillée pour le cinéma. Je dois dire que j'ai été un peu déçu, mais c'était couru d'avance, j'en attendais beaucoup trop. Le film est très bien en vrai, et je comprends pourquoi il marche aussi bien.

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L'Amant double, de François Ozon

Avec L'Amant double, François Ozon aborde encore une fois les thèmes qui lui sont chers et qui font le succès de son cinéma. La complexité des sentiments humains, l'équilibre dans le déséquilibre, l'attirance et la répulsion, tout chez lui se décortique, s'observe à la loupe et se transforme en un vertige des sens. Là encore il réussit son coup, avec peut-être même plus de puissance qu'à l'accoutumée, grâce à un duo d'acteurs exceptionnel.

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françois-ozon


Ava
, de Léa Mysius

Avec un premier film ambitieux, visuellement très réussi et truffé de références à ceux qu'on imagine être ses modèles artistiques, Léa Mysius dessine les contours d'un univers esthétique qu'on a déjà hâte de revoir. Ava, son personnage éponyme, qui pose sur le monde un regard presque trop adulte, semble très pressée de vivre, d'expérimenter ; comme sa créatrice, apparemment.

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Silence
, de Martin Scorsese

« Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous devant un tribunal. » Voilà en gros ce que Martin Scorsese nous raconte dans Silence, si l'on assimile cette célèbre phrase à ce que le maître nous dit de la religiosité. En gros hein. En tout cas c'est comme ça qu'on l'a compris.

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