Ces séries auront 10 ans en 2017

undefined 16 janvier 2017 undefined 01h00

La Rédac'

Parfois, il n’y a rien de mal à s’asseoir au coin du feu, avec un gros plaid, une bonne canette de bière et le dernier album de Céline Dion pour songer au bon vieux temps. En ce début d’année, c’est l’occasion de succomber à ce doux sentiment de nostalgie, le temps de revenir sur ces séries qui auront (déjà !) dix ans en 2017. Le prétexte idéal pour se frotter le menton en soupirant : « ça me rajeunit pas tout ça… ». On finit tous par le dire un jour… si, si, tous !

Rappelez-vous, 2007… Cette année où Rihanna rendait hommage aux parapluies en chanson, des camions et des chevrolets en venaient aux mains dans le premier Transformers, la Tecktonik (vous l’aviez oubliée ?) vivait son heure de gloire, et Tony Parker quittait provisoirement les parquets pour sortir son premier (et dernier) album de rap. Sur les petits écrans, des séries chères à nos cœurs ont fait leur apparition, à l’image de Chuck ou encore Damages. Dix ans plus tard, retour sur cinq séries qui fêteront leur anniversaire cette année ! Ça nous rajeunit pas tout ça…


Californication

C’est sur les notes du mythique You Can’t Always Get What You Want des Rolling Stones que le premier épisode de Californication s’est ouvert il y a bientôt dix ans, marquant le grand retour de David Duchovny à la télévision. Après avoir campé le rôle de Fox Mulder dans The X-Files pendant sept ans, il devient alors Hank Moody, un personnage qui lui collera tout autant à la peau. Très rapidement, nous nous sommes attachés à cet écrivain cynique et amateur de femmes, en quelques points semblable à son interprète. Aujourd’hui, Hank Moody peut clairement être inscrit au panthéon des plus grands badass de la télévision.

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Suite à l’arrêt de Californication, David Duchovny n’a pas tardé à rebondir sur de nouveaux projets, toujours sur le petit écran. Il a tourné deux saisons de la série Aquarius, inspirée de la traque du criminel Charles Manson dans les années 60, et repris le rôle de Fox Mulder dans The X-Files : Revival.


Gossip Girl

Voilà près de dix ans que la sulfureuse Serena Van Der Woodsen faisait son grand retour à Manhattan dans la première scène de Gossip Girl. Basée sur les romans du même nom, la série suivait une certaine jeunesse dorée new-yorkaise, régie par les posts d’une mystérieuse blogueuse. Avec Gossip Girl, nous avions affaire à une chimère : une série pour adolescentes aux curieuses allures de soap opera de milieu d’après-midi. Dans le monde merveilleux de l’Upper East Side, tous les personnages sont beaux et riches, ton père peut subitement revenir à la vie, ta petit-amie peut potentiellement être ta demi-sœur et celle que tu pensais être ta cousine peut en réalité être une comédienne. Mais après tout, c’est ça qu’on aimait !

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Avec un total de 121 épisodes, et une ultime révélation sur l’identité de Gossip Girl (assez invraisemblable, il faut se le dire…), la série a quitté nos écrans. Depuis, Leighton Meester (Blair Waldorf) a sorti son premier album, Heartstrings. De son côté, Blake Lively (Serena Van Der Woodsen) s’est construit une filmographie intéressante, notamment en tournant avec Salma Hayek et John Travolta dans Savages (2012), ou pour Woody Allen dans Café Society (2016).


Mad Men

Aujourd’hui considérée comme une des meilleures séries de tous les temps, Mad Men est dans un premier temps apparu sur nos écrans en 2007. L’intrigue nous plongeait au début des années 60, dans une agence publicitaire de New-York. Si la qualité de la série passait notamment par la prestation des acteurs et une esthétique vintage très bien pensée, les thématiques traitées y étaient également pour beaucoup. Mad Men ne s’est pas contenté de relancer la mode des jupes crayon et des chignons banane. Dans la brume de tabac des bureaux de la Madison Avenue, le machisme et les inégalités entre les sexes nous renvoyaient à une époque où la femme devait avant tout être mère au foyer.

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Depuis sa première saison, la série a rencontré un succès auprès de la critique et des spectateurs pendant sept saisons. Les héroïnes phares de la série, elles, n’ont toujours pas quitté le petit écran. On retrouve Christina Hendricks (Joan) dans la série parodique Another Period, Elisabeth Moss (Peggy) est la tête d’affiche de la série de Jane Campion Top of the Lake et January Jones (Betty) appartient à la joyeuse bande de The Last Man on Earth.


Skins

Le plan d’ouverture de Skins, vous vous en souvenez ? Ce moment où Tony ouvre les yeux sous sa légendaire housse de couette - celle avec un homme et une femme complètement nus ? En une seule image, le ton était donné. C’était comme faire un énorme doigt d’honneur symbolique au politiquement correct. Près de dix ans plus tard, nous repensons à Skins non pas comme à une série qui prônait le sexe, la drogue et l’alcool, mais comme à celle qui a innové. Avec pour ambition de dépeindre un portrait brut et sans artifices de la jeunesse de Bristol, le programme est parvenu à donner un nouveau souffle aux séries anglaises pour adolescents. Depuis la fin de Skins, nous avons pu constater son influence sur le petit écran avec des séries comme Misfits (2009) ou Glue (2014), d’ailleurs créée par un des auteurs de Skins.

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Après sept saisons et trois générations successives de personnages, nous avons dû dire bye au programme. Certains acteurs de la série, initialement non-professionnels, vivent une véritable success-story depuis. Dev Patel (Anwar) qui n’avait jamais tourné avant Skins, s’est révélé dans Slumdog Millionaire, et a récemment donné la réplique à Rooney Mara et Nicole Kidman dans Lion. De même pour Kaya Scodelario (Effy), inconnue avant la série, et aujourd’hui à l’affiche de la saga Le Labyrinthe et prochainement dans le dernier volet de Pirates des Caraïbes : la vengeance de Salazar. On retiendra également l’ascension de Nicholas Hoult (Tony).


The Big Bang Theory

Bien que nous ne puissions être nostalgiques de The Big Bang Theory, la série étant toujours en cours, nous pouvons nous remémorer ses premières heures d’existence à l’écran. Penny venait tout juste d’emménager, Rajesh ne pouvait s’exprimer en présence d’une femme, Bernadette et Amy n’étaient pas encore de la partie, Howard vivait chez sa mère et l’ascenseur de l’immeuble était en panne. D’ailleurs il l’est toujours… Même dix ans plus tard…

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Ce qui a changé par contre, c’est l’impact et le succès de la série. Si en 2007 le programme rassemblait un peu plus de 8 millions de téléspectateurs, aujourd’hui, il a déjà atteint à quelques reprises les 20 millions. Kaley Cuoco (Penny) a inauguré son étoile sur Hollywood Boulevard, et Jim Parson (Sheldon) a raflé quatre Emmy Awards et un Golden Globe pour son rôle dans la série. À présent, les trois acteurs principaux sont payés 1 million de dollars par épisode : le même salaire que recevait le casting de Friends. Deux sitcoms qui ont concrètement marqué le petit écran.


Par Inès Agblo