Nicolas Bedos criait son ras le bol face à la situation actuelle, et les nouvelles mesures mises en place par le gouvernement français.
Le tweet lancé par Nicolas Bedos :
— Nicolas Bedos (@nicolasbedos1) September 24, 2020
Après les commentaires très engagés de Bedos qui crie son ras le bol général face à toute cette crise et les restrictions qui s’ensuivent, Olivier Véran, le ministre de la Santé a répondu : « Je pense que dans la période, on doit être extrêmement attentif, surtout quand on a beaucoup d'écoute autour de soi, à notre façon de nous exprimer et au message que nous véhiculons » ce jeudi 24 septembre.
Le ministre a également commenté « "Vivre quitte à en mourir", c'est une phrase à l'emporte-pièce qu'on peut lancer sur un blog, sur un compte Instagram. On peut faire un effet de tribune ou c'est peut être un exutoire personnel » avant de continuer «"Je pourrai comprendre ce type de réflexion, si elle emportait des conséquences sur sa seule santé. On ne peut pas imposer aux gens de prendre soin d'eux malgré eux, mais on peut imposer aux gens de prendre soin des autres malgré eux." Pour Olivier Véran, nul doute : les propos de Bedos sont inconscients et irresponsables.
Le ministre de la Santé a ajouté à cela qu’une "société qui déciderait de faire l'impasse sur ses vieux, une société qui déciderait de faire l'impasse sur ses fragiles, sur ses précaires et sur des morts évitables, ce n'est pas une société dans laquelle j'ai été élevé et dans laquelle j'ai envie d'éduquer mes enfants".
Suite à l’ampleur qu’a pris le message de Nicolas Bedos, les internautes ont aussi beaucoup réagi, qu’ils soient d’accord ou non, comme en témoignent les posts suivants :
Nicolas Bedos a raison. Voir des policiers patrouiller dans les rues pour vérifier si les gens portent leur masque ou non est une chose terrifiante que personne ne devrait accepter.
— Mathieu Slama (@MathieuSlama) September 24, 2020
Mr @nicolasbedos1, est-ce que du coup vous seriez dispo pour venir nous donner un petit coup de main pour remplir les listes de garde en réanimation car nous allons dans les prochains jours être contraints à doubler nos effectifs la nuit. Moi aussi je souhaite "vivre à fond".. https://t.co/multn4EFVt
— Gaudry (@StephaneG05) September 24, 2020
En fait d'un côté on a les Nicolas Bedos and co qui incitent à la désobéissance et au non port du masque, prêts à risquer leur santé et celles des autres.
— Anne Stramgram (@StramgramAnne) September 24, 2020
Et de l'autre on a les paranos qui se font dépister tous les 3 jours, ne sortent quasi plus et flippent à 37.1 de température
En réponse sur Instagram à la demande de liberté de Monsieur Nicolas Bedos pic.twitter.com/9Bi9cjGC9i
— marjorie pereira (@JugeoteP) September 24, 2020
Avec toute l’estime que j’ai pour #NicolasBedos, ce texte, je pèse mes mots, est tout simplement criminel
— Claude Weill (@WeillClaude) September 24, 2020
(et mourir ne prend qu’un “r”) pic.twitter.com/eCfstaspwC
Emu par le tweet de Nicolas bedos, g enlever mon masque et je les jeter aux visage de la vieil dame a coter de moi. Sa suffi de ne pas vivre! https://t.co/FcUURWktMo
— MrDzeak (@mrdzeak) September 24, 2020
"Tant pis si j'ai le SIDA je préfère baisé sans capote"
— Insive (@Insive3) September 24, 2020
Nicolas Bedos en 1990