Si vous avez mis le nez dehors ces dernières semaines, vous avez certainement remarqué la nouvelle tendance de ce début d'année. Bien que les bars et restaurants soient obligés de rester fermés, rien ne les empêche de faire de la vente à emporter. Résultat : les Parisiens se retrouvent en petits groupes devant leurs bars de quartier pour boire des coups et manger un bout.
"Un semblant de vie d'avant"
Bien que le confinement au sens strict ait été levé et qu'il soit possible de se retrouver chez soi en petit comité, le virus continue de se propager. Plutôt que d'aller se contaminer entre amis dans nos petits appartements fermés, rien ne vaut donc un apéro en plein air en respectant la distance de sécurité et les gestes barrières. Pour Marine, 30 ans qui habite dans le 9e. « ces apéros font chaud au coeur. Au début, on se dit "oula, tous ces gens, rassemblés au même endroit ? Est-ce vraiment raisonnable ?" Et puis on se rend compte que la plupart portent des masques, restent à un minimum de distance et puis couvre-feu oblige, ça ne se transforme pas non plus en covid-party. C'est un petit semblant de 'vie d'avant' qui donne vraiment du baume au au coeur. »
Un bon plan pour sauver les dates
Bastien, 28 ans, jeune célibataire post confinement, y voit un autre avantage : celui de faire des rencontres IRL sans trop s'engager. «Quand on veut rencontrer quelqu'un en vrai, on est un peu coincé avec cette histoire de bars et restos fermés. Jusqu'ici, la seule possibilité pour dater était d'inviter la personne chez soi et de lui ouvrir directement les portes de son intimité, une situation un peu touchy qui peut rebuter... Alors pourquoi ne pas se retrouver devant son bar de quartier, boire un verre, discuter, apprendre à se connaître et voir si on continue la soirée ?»
Bon à savoir : les ventes à emporter de ces bars et brasseries parisiennes proposent souvent des formules comme une part de pizza et une pinte à mini prix. Et puis, si comme nous vous n'avez plus vu de nouvelles têtes depuis cet été, vous allez être servis ! Question de santé mentale...!
© Thomas Reka