Vous aviez prévu d’offrir un fabuleux bouquet de fleurs à votre moitié pour la Saint-Valentin ? Peut-être que cette information va vous faire réfléchir à deux fois… Ce vendredi 14 février 2025, l’UFC-Que Choisir a publié une étude révélant une « contamination massive des fleurs coupées par des pesticides » qui peut mettre « en péril la santé de ceux qui les manipulent ».
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100% des fleurs sont contaminées
100%. D’après les tests réalisés en laboratoire par l’UFC-Que Choisir, 100% des fleurs testées sont contaminées par des pesticides, « dont certains interdits en Europe », précise l’étude. Au total, 15 bouquets de roses, gerberas et chrysanthèmes en provenance de boutiques physiques, de la grande distribution ou de boutiques en ligne ont été analysés. Sur un même bouquet, jusqu’à 46 résidus de pesticides différents ont été détectés, alarmant fortement l’association de consommateurs.
Un marché sans réglementation sur la présence de pesticides
À l’heure actuelle, aucune réglementation ne régit ou ne limite la présence de pesticides sur les fleurs coupées. Or, bon nombre des fleurs coupées proviennent de pays où l’usage de pesticides fortement toxiques est encore autorisé. Ces substances contiennent notamment « des cancérogènes avérés et des perturbateurs endocriniens qui menacent directement la santé de ceux qui les manipulent quotidiennement », rappelle l’étude.
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En 2022, une fille de 11 ans est décédée en raison de l’exposition aux pesticides subie par elle et sa mère fleuriste, lorsque cette dernière était enceinte. Plusieurs mesures sont ainsi réclamées par l’UFC-Que Choisir : des règles strictes sur les doses maximales autorisées de résidus de pesticides sur les fleurs coupées, l’interdiction de l’importation des fleurs contenant des pesticides interdits en Europe, l’obligation d’informer les consommateurs des traitements apportés aux fleurs via un étiquetage, le développement des recherches de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES). Doit-on réellement arrêter d'acheter des fleurs alors ? Non, des solutions sans risque existent. Vous pouvez notamment privilégier les fleurs françaises et bio. Une belle façon de continuer à faire de beaux cadeaux, en toute sécurité !