C’en est bientôt fini de jeter l’argent par la fenêtre de notre cagibi parisien. Ce serait une de seules bonnes conséquences de la crise sanitaire : avec la baisse des touristes et étudiants vivant dans la capitale, les loyers deviennent plus accessibles. Dès le premier confinement en mars 2020, beaucoup d’étudiant.e.s quittaient leur studio à prix exorbitant pour étudier à distance dans leur famille, au calme, loin des préoccupations financières. Avec le tourisme presque inexistant de cette dernière année, des locations de petits appartements sur Airbnb se sont vues remplacées par des locations à plus long terme – moins chères. Beaucoup de ces appartements ont dû être mis en vente par les propriétaires cette année, ne supportant plus les petits revenus.
La demande en baisse au centre de Paris
Dans une étude du marché locatif à Paris réalisée par Locservice en 2021, on apprend que, pour une offre de location, un.e propriétaire reçoit aujourd’hui à peine deux demandes en moyenne. Au début de l’année, Locservice en comptait presque trois : la demande des petits espaces a chuté de 30%.
Cette baisse des demandes concerne tout le territoire de Paris, mais surtout les petites surfaces dans les zones les plus touristiques du centre de paris. Le 2e, 3e, 6e et le 7e arrondissements connaissent une chute des loyers de -4 à -5%. Dans les arrondissements les plus abordables comme 13e, 19e et 20e, les loyers restent plutôt fixes. En moyenne, les prix ont baissé de 2% au premier trimestre. Pour la société Locservice, cette baisse, « c’est du jamais vu depuis que nous avons créé notre société ! ». Ces bouleversements du marché immobilier dans la capitale restent tout de même incertains et dépendront des conséquences économiques de la crise sanitaire.
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