La mairie de Paris propose un confinement pour 3 semaines

undefined 26 février 2021 undefined 08h45

Rachel Thomas

Depuis l'annonce du couvre-feu à 18h et la fermeture des grands centres commerciaux, l'épidémie de coronavirus semblait plutôt stable. Malheureusement, « la situation est assez grave et même préoccupante, très préoccupante dans une dizaine de départements », a affirmé ce mercredi 24 février le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, à l’issue du conseil des ministres.

Parmi les 20 départements avec un taux d’incidence très élevé on retrouve notamment Paris. "La situation sanitaire s'est dégradée ces derniers jours" a résumé Jean Castex. On a dénombré 31 519 nouveaux cas ces dernières 24 heures, plaçant le curseur bien loin de la barre des 5000 cas journaliers qui permettraient la réouverture des établissements recevant du public. Le Premier ministre a évoqué la "nouvelle flambée épidémique", et salué "les efforts de tous", écartant une nouvelle fois la possibilité d'un confinement, "un levier auquel on doit recourir quand on ne peut pas faire autrement" ; "il faut tenir en préservant notre mode de vie" a-t-il affirmé.

Le Premier Ministre a rappelé les confinements mis en place dès ce week-end à Nice et à Dunkerque, conjuguée avec le couvre-feu à 18h, et a attiré l'attention sur le cas des 20 départements présentant un taux d'incidence élevé. Ces départements sont sous surveillance "renforcée", et les élus locaux doivent appeler les populations à la vigilance, a rappelé Jean Castex. Si la situation s'aggrave, des mesures seront prises localement à compter du 6 mars.

Un confinement de 3 semaines et télétravail obligatoire à Paris ? 

« On ne peut pas s'imposer de vivre dans une semi-prison pendant des mois. Il faut maintenant prendre des décisions courageuses », a déclaré l'adjoint de la maire PS Anne Hidalgo après l'annonce par le Premier ministre Jean Castex. Emmanuel Grégoire estime que « la situation actuelle, qui nous semble un tout petit peu attentiste, est la pire parce que ce sont des demi-mesures avec de mauvais résultats ». La mairie est également favorable à « un retour au télétravail de façon obligatoire » et à des mesures « ciblées, avec discernement et à durée limitée » et compte faire remonter ses propositions au gouvernement en début de semaine prochaine, après consultation avec l'agence régionale de santé (ARS) et la préfecture de police au cours du week-end.

Affaire à suivre !