Et si on prenait du LSD avant d\'aller travailler ?

undefined 8 novembre 2018 undefined 19h35

Lucas Javelle

Une récente étude aurait démontré les bienfaits du microdosing. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que des étudiants, mais aussi des professionnels, consomment en micro-doses du LSD afin de booster leur efficacité à travailler.

 

Vous arrivez au boulot complètement démotivés. Café, clope, pause déj’… Rien n’y fait, vous n’êtes pas dedans. Josh, jeune Australien de 23 ans, connaît bien cette rengaine. C’est ce qui l’a décidé à s’essayer au microdosing. D’abord en dehors de ses cours, pour réviser. Et puis une fois le matin, avant une dure journée. « C’est comme passer une très bonne journée où on se sent au-dessus de tout. On est super focus, patient et tout devient compréhensible. »

Une étude menée par l’université Edith Cowan de Perth, en Australie, sur 600 locaux a révélée que oui, le LSD en micro-dose, ça marche. Josh n’est pas fou, et nous de vous en parler non plus. Sorte de Felix Felicis à la Harry Potter ou potion magique à la Astérix, le microdosing est loin de vous donner une force physique surhumaine. Mais avec lui, tout (ou presque) vous réussit à mesure que vous l’ayez dosé au millilitre près.

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On ne vous conseille pas de vous y essayer comme Josh. L’étudiant a dû s’y prendre plusieurs fois pendant deux mois avant de trouver la dose parfaite – et les premières expériences furent catastrophiques. « La dose est très, très précise. C’est elle qui détermine si je vais travailler efficacement ou être complètement distrait toute la journée. La différence, aussi subtile qu’elle soit, est incroyable. » La différence, c’est surtout l’absence de fatigue et de faim au profit d’un boost de la concentration. Les effets psychotropes sont moins puissants, donc pas d’hallucination, pas de déformation visuelle et tout ce qui fait la réputation de l’acide.

Qu’on se rassure : on ne prendra pas de LSD demain avant de venir à la rédaction. Mais en plus du traitement des symptômes post-traumatiques avec la MDMA et l’utilisation thérapeutique du cannabis, le LSD prend lui aussi une place de choix en pharmacologie. La médecine de demain ?