Un chèque énergie de 250 € voté pour aider les Franciliens les plus modestes

undefined 30 mai 2023 undefined 14h22

Flora Gendrault

Un « coup de pouce Énergie » : voici ce que devrait voter le Conseil régional d’Île-de-France mercredi 31 mai pour aider les ménages à faire face à l’inflation, alors que cette dernière connaît un taux estimé à 5,1% en mai. Cette mesure, financée par des fonds européens inutilisés durant la pandémie de Covid-19, pourrait ainsi vous soulager financièrement et payer une partie de votre chauffage, éclairage, carburant. Une étude de l’Insee parue en décembre dernier indique que l’inflation énergétique a représenté en moyenne une perte nette de 720 euros par ménage, entre janvier 2021 et juin 2022.


Comment bénéficier de cette aide ? 

Ce nouveau chèque énergie s’ajoute au chèque versé depuis 2018 par l’État à presque 6 millions de ménages. Pour en profiter, le principal critère tient à votre niveau de revenus, quelle que soit l’augmentation des charges subies. Comme le vulgarise Le Parisien, ce « coup de pouce » est réservé aux ménages « vulnérables », dont le revenu est inférieur ou égal à 60 % du revenu fiscal régional médian (celui-ci s’élève à 24 670 euros, et se situe au-dessus du revenu médian national).

Valérie Pécresse, présidente de l’exécutif régional, donne plusieurs exemples : cette aide pourrait revenir à une personne seule dont le revenu imposable net est égal ou inférieur à 14 802 euros, ou un couple avec trois enfants atteignant au maximum 35 525 euros de revenus imposables nets annuels. 

Pécresse a annoncé qu’ « un simulateur sera mis en ligne à partir du 1er juillet sur le site du conseil régional, pour vérifier si l’on est éligible ». Si vous l’êtes, direction France Connect : vous ne devriez pas avoir à fournir énormément de pièces, simplement à justifier vos revenus. 


Un coup de com’ pour l'opposition 

Une mesure qui ne « coûtera pas un euro à la région » : cette opportunité financière est liée à un « reliquat de 45 millions d’euros non consommés dans le cadre de la programmation des fonds européens ».

« C’est surtout un coup de com », exprime l'opposition en la personne de Céline Malaisé, présidente du groupe Gauche communiste écologiste citoyenne. « D’autres mesures sont à prendre », et d’autres n’auraient pas dû être prises, comme « le gel des tarifs de cantine dans les lycées » qui ne concerne pas toutes les familles, ou « la hausse du forfait imagine R ».