Fin novembre, Anne Hidalgo annonçait ne pas se représenter pour les municipales de 2026, pour le plus grand bonheur d’un certain nombre de Parisien·nes. Depuis, la course à la succession bat son plein, et les différents candidats ne manquent pas d’idées plus ou moins bonnes pour se démarquer. Parmi eux, Rémi Féraud, ancien maire socialiste du 10e et soutenu par la maire sortante, qui porte haut et fort un projet qu’on ne peut que soutenir : faire de Paris une « ville féministe ».
Lutter contre le tabou des règles et la précarité
Selon les dernières études, une personne sur trois est concernée par le manque d’accès aux protections hygiéniques. Une précarité qui touche principalement les « femmes en situation de rue », et à laquelle Rémi Féraud compte bien s’opposer fermement s’il est élu prochain maire de la capitale l’année prochaine. Pour cela, il a récemment émis l’idée de mettre en place des lieux d'accueil avec distribution gratuite de produits menstruels. Une mesure qui existe déjà aujourd’hui dans certains lieux, qu’il souhaiterait étendre d’ici la fin de son potentiel mandat à tous les lieux publics de la ville, dans chacun des arrondissements de la capitale. Des adresses qui permettraient également une plus grande protection et un meilleur accompagnement des femmes, « premières victimes de violence ».
🟣🌹 Paris ville féministe avec @remiferaud c’est aussi lutter contre la précarité menstruelle qui touche tant de jeunes filles et de femmes avec des protections hygiéniques gratuites dans tous les établissements publics de la Ville de Paris ⤵️https://t.co/djCzttqUKw
— Florence LECLERC (@LeclercFlorence) March 10, 2025
Un combat bien plus vaste
Dans sa volonté de faire de Paris une « ville féministe », le candidat au trône de l’Hôtel de Ville entend bien multiplier les campagnes de sensibilisation quant aux inégalités hommes/femmes, afin de changer les choses une fois pour toutes. Pour Rémi Féraud, l’enjeu est de « permettre au plus grand nombre d’interpréter les signaux faibles concernant les violences psychologiques ou économiques ». Un travail qui commence dès le plus jeune âge, au sein même des écoles de la capitale, où il entend multiplier les politiques en faveur de l’égalité filles/garçons, en luttant contre les stéréotypes de genre. Bon, on ne sait pas encore pour qui on votera l’année prochaine, mais on ne va pas vous mentir, on est très séduit·es par ce genre de propositions...
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