« L’amour court les rues » : le prédateur sexuel de Montmartre placé en garde à vue

undefined 1 octobre 2020 undefined 18h50

Lisa B


Le photographe et street-artist Wilfrid A. a été placé en garde à vue ce mercredi 30 septembre, dans les locaux du deuxième district de la direction de la police judiciaire de Paris. L’homme de 53 ans a en effet été massivement accusé d’agression sexuelles sur des jeunes femmes qu’il interpellait pour des projets soi-disant artistiques. Sa signature « L'amour court les rues » couvrait les murs de Paris, notamment dans le quartier de Montmartre. Il s’est avéré qu’il s’agissait davantage d’un prédateur sexuel qui courait jusque-là les rues ; « Un pervers parmi tant d’autres », « père Noël malsain », un amateur de « viande bien fraîche » ont témoigné plusieurs jeunes femmes, apprenties modèles pour la plupart.

Wilfrid A. les approchait sous prétexte d'une séance photo organisée avec lui, se vantant d'être "influent", leur proposant de les "prendre sous (s)on aile". Gestes déplacés, attouchements, viol : les témoignages se sont avérés glaçants. Soupçonné, donc, d'avoir violé et agressé sexuellement une trentaine de jeunes femmes entre 18 et 20 ans depuis 2015, Wilfrid A. a été convoqué par des enquêteurs. 25 femmes ont en effet porté plainte contre l'artiste.


Face à ces plaintes, Wilfrid A. soutient que les jeunes femmes étaient consentantes

Auprès de la police, l'homme a en effet affirmé que toutes ces jeunes modèles étaient prêtes à tout pour faire carrière dans la mode, et qu’il n’a jamais eu à les forcer d’avoir un quelconque rapport avec lui. Le parquet de Paris décidera vendredi soir de la suite de l’affaire. 

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