Virée shopping dans le 11e, une vitrine attise notre curiosité. Face à nous : une jupe longue aux couleurs vives, un chemisier en soie ultra raffiné, des escarpins à se damner et des vinyles qui rappellent les chaudes heures de la soul afro. On se rue à l’intérieur de cette "boutique de créateurs", bien décidées à y faire quelques folies… Quand une petite phrase magique vient chatouiller nos oreilles : « Bonjour, bienvenue dans mon dépôt-vente ! ». Là c’est sûr, on est tombées sur une pépite.
Audrey nous accueille tout sourire. Une petite robe d’été au top de la tendance, un chignon négligé et une trentaine de tatouages – dont un flamand rose fluo –, la maîtresse des lieux a décidemment autant de style que sa boutique.
Le concept ? Un vide-dressing pointu mais pas prétentieux, où l’on dépose ses trésors de deux ans maximum (ici on préfère le seconde-main au vintage), et où l’on déniche ses nouveaux coups de cœur. Mais aussi une galerie pour les amis photographes, et un disquaire pour le label HOT CASA. En somme, un repère de bons copains talentueux et super sympas.
Sur les jolis portants en bois d’Audrey, on chine des pièces casual et trendy avec cette touche d’originalité qui va bien de chez Sessùn, Isabel Marant, Sandro, Paul & Joe Sister… Rayon chaussures et maroquinerie, on shoppe des sandales Maje, des talons hauts Sergio Rossi, un sac seau Kenzo, une pochette Moschino… Que des trésors « qui se cachent dans nos armoires ».
Et comme Audrey fonctionne au coup de cœur, on n’hésite pas à lui apporter ses plus belles pièces Zara ou H&M. « On évite juste Desigual », ajoute-t-elle en riant. Enfin si on arrive vendeuse, on repart acheteuse, aucune raison de culpabiliser. De 25 à 150€, les prix divisés de moitié (voire plus) transforment vite nos caprices en ultra bonnes affaires. Et puis déposer des vêtements avant d’en récupérer, c’est le principe même d’un vestiaire non ?
Photo Julia Conte
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La Cloakroom
14, rue des Taillandiers – 11e
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