Israël devient le premier pays à interdire le commerce de la fourrure animale

undefined 10 juin 2021 undefined 16h39

Zoé Stene

« Le commerce de fourrure animale, import et export, sera interdit sauf pour les besoins de la recherche, de l'enseignement et de certaines traditions religieuses », explique le ministère de l'Environnement dans un communiqué, précisant que l'interdiction entrera en vigueur dans 6 mois. Un décret nécessaire venant compléter l'interdiction de 1976 qui visait l'élevage d'animaux pour leur fourrure.

 
Un petit pas pour l'homme...

« L'industrie du commerce de la fourrure provoque des souffrances inimaginables aux animaux et ce décret va transformer le marché de la mode israélienne le rendant meilleur sur le plan du respect des normes environnementales », a déclaré Gila Gamliel, ministre de l'Environnement, dans ce même communiqué. La vente de la fourrure reste par ailleurs autorisée pour la fabrication des chapeaux religieux ("schtreimel") que portent certains juifs orthodoxes.

 
Un grand pas pour le monde animal !

D’autres pays ont d'ores et déjà instauré des interdictions partielles de commerce de la fourrure, notamment pour des espèces particulièrement menacées comme le phoque. L'Inde, par exemple, a déjà passé une réglementation similaire à l’échelle du pays, mais seulement pour les peaux de vison, de renard et de chinchilla. L’interdiction totale du commerce de fourrure n’est en vigueur que dans certaines villes telles que Sao Paulo au Brésil ou dans l'État de Californie aux États-Unis. En Europe, la seule interdiction est celle du commerce de fourrure de chiens et de chats – en France, aucune autre règle spécifique n'existe. Croisons les doigts pour que les mentalités évoluent aussi de notre côté...