Une 17e édition pour le Carrefour du cinéma d’animation au Forum des images

undefined 3 décembre 2019 undefined 19h25

Laetitia Fremaux

Du 11 au 15 décembre, le Carrefour du cinéma d’animation revient pour sa 17e édition, avec une programmation aussi animée qu’engagée. Célébrant la création animée avec des avant-premières, des courts ou longs métrages inédits ou encore des making-off, ce festival est l’occasion de découvrir le cinéma d’animation d’aujourd’hui et de demain. 


Une programmation animée

Cette année, le festival s’ouvrira avec l’avant-première de Bombay Rose, une fable féministe de la réalisatrice indienne Gitanjali Rao, qui sera présente pour nous parler de son premier long métrage. Une œuvre engagée sur la réalité des rues de Bombay, mais ce ne sera pas la seule puisque Zero Impunity (Nicolas Blies, Stéphane Hueber‐Blies et Denis Lambert), un documentaire animé sur les violences en temps de guerre, sera aussi à l’affiche.

Zero impunity (Nicolas Blies, Stéphane Hueber‐Blies et Denis Lambert, 2019)


Japanim : l’accent sur l’animation japonaise 

Le cinéma d'animation japonais est lui aussi particulièrement mis à l’honneur lors de cette édition, puisque cette année le festival rend notamment hommage à Satoshi Kon, en diffusant Millennium Actress ainsi que des extraits du documentaire dédié au réalisateur. Une projection de films cultes (Ghost in the shell de Mamoru Oshii, Metropolis de Rintarô) permettra aussi de redécouvrir l’animation japonaise, et de se projeter dans le cinéma de demain avec l’avant-première de Mondes Parallèles (Yuhei Sakuragi) ou la projection inédite de Ride Your Wave (Masaaki Yuasa) en soirée de clôture. 

Les Mondes Parallèles (Yuhei Sakuragi, 2020)


Des rencontres ludiques 

Plusieurs séances et master-class inviteront également à plonger dans les coulisses du cinéma d’animation et à décrypter les rouages de ces créations. Des rencontres avec des réalisateurs permettront aussi d’échanger autour de ce processus créatif, avec notamment le visionnage de films en cours de fabrication. Enfin, un cadavre exquis animé, composé par une cinquantaine d’étudiants et parrainé par Vincent Patar et Stéphane Aubier, confrontera le travail de réalisateurs accomplis à celui de réalisateurs en devenir.

Ghost in the Shell (Mamoru Oshii, 1995)

Rendez-vous incontournable des passionnés autant que des curieux, ce festival nous montre que le cinéma d’animation n’a certainement pas fini de nous émerveiller. 


Carrefour du cinéma d’animation 
Forum des images 
Forum des Halles - 2, rue du Cinéma – 1er

Du 11 au 15 décembre 
Infos et réservations