Une expo de street-art gratuite s'installe dans l'ancien Tati Barbès

undefined 8 février 2023 undefined 18h23

Auriane Camus

Avis aux amateurs de street art ! Au croisement des boulevards Barbès et Rochechouart, l'ancien magasin Tati Barbès reprend des couleurs. Jusqu’au 16 février, l'expo street-art Les Enfants de Tati investit ses murs, dans le cadre d'un projet d'urbanisme transitoire. On peut y découvrir les œuvres de 14 artistes réparties sur deux niveaux, le tout gratuitement.


Un hommage au Tati Barbès 

Comme une façon de rendre hommage à l’ancien magasin mythique du quartier Barbès, la nouvelle exposition qui investit les lieux s'appelle Les Enfants de Tati. Jusqu’au 16 février 2022, Gringo Production, en collaboration avec l'Union de la Jeunesse internationale et Maison Château Rouge, métamorphosent les allées et les murs du lieu pour en faire une véritable galerie éphémère dédiée à l'art urbain.

Au programme : une trentaine d'œuvres réalisées par près de 14 artistes, comme Skout, Xare, Zenoy, Tom Geleb ou encore Berthet One. Acrylique, aérosol, encre, bombe de peinture… toutes les techniques sont bonnes pour transformer l’ancien magasin en un lieu dédié à l’art urbain. On y trouve des installations aux styles très variés, aussi traditionnels qu’avant-gardistes, et qui montrent bien toute la diversité du street art.

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« En présentant cette exposition, Gringo Production amène L’Art Urbain Contemporain dans l’un des symboles du 18e arrondissement et continue à accompagner des initiatives artistiques et créatives dans les quartiers de la capitale », explique l'Union Jeunesse internationale sur ses réseaux sociaux.


Un lieu culturel éphémère à la place de l’ancien magasin

Si Tati a baissé son rideau en septembre 2021, après 73 ans de bons et loyaux services, un an et demi plus tard, la relève est bel et bien assurée. Pas de courses à bas prix, mais un immense lieu culturel expérimental éphémère. Un peu comme un Palais de Tokyo, mais au pied du métro Barbès.

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Ce dernier accueille, depuis la rentrée 2022, l'Union de la Jeunesse internationale, un projet d'occupation temporaire qui dévoile, sur trois niveaux, des expositions temporaires, mais aussi un café-buvette où déguster les créations du quartier, une bibliothèque et un espace radio.

Il s’agit certainement des derniers instants du Tati Barbès tel qu’on a pu le connaître par le passé. L’ancien grand magasin du 18e a fait l’objet d’un appel à projet et doit accueillir de nouveaux logements sociaux, ainsi que des bureaux et des commerces d'ici 2024.