Rencontre du 4e type avec nos alter ego futurs

undefined 6 janvier 2020 undefined 17h00

La Rédac'

Dans le cadre de la Biennale des arts numériques Némo jusqu’au 9 février prochain, 40 lieux en Île-de-France valorisent les arts numériques, plastiques et visuels. Cette année, le Centquatre-Paris organise l’événement, présentant de son côté l’exposition Jusqu’ici tout va bien ? Archéologies d’un monde numérique. Le Bonbon l’a visitée et vous en touche un mot.

Le genre humain est-il appelé à être remplacé ? Telle est la question centrale de la Biennale cette année, dont les acteurs s’interrogent sur la possible fin de l’humanité ou son remplacement par des machines, des intelligences artificielles, des “post-humains”. Au Centquatre, le visiteur enfile son attirail de post-humain, pénétrant dans un musée abandonné depuis l’an 2019 après la disparition du genre humain. À l’intérieur, les œuvres d’art contemporain numériques et robotiques ont continué de fonctionner en totale autonomie : cette exposition spéculative de la disparition des humains et de leur remplacement par les machines et les I.A. interroge les futurs plus ou moins désirables.

Jusqu'ici tout va bien - trailer
Jusqu'ici tout va bien - trailer

Si la première partie de l’exposition proposait une entrée en matière, la seconde la prolonge avec huit nouvelles œuvres dans un espace dédié à la vidéo et à la réalité virtuelle : parmi elles, la visite en VR du Seed Vault du Grand Nord, inspiré de la chambre forte souterraine située en Norvège, qui conserve des graines de toutes les cultures vivrières de la planète afin de préserver la diversité génétique. Autre incontournable, le procès d’un algorithme devant une cour internationale. Motif : avoir engendré une catastrophe en proposant des essais médicaux non réglementés.

Marion Balac et Carlos Carbonell
Marion Balac et Carlos Carbonell

Une petite dernière, la rencontre avec des êtres virtuels post-humains qui errent dans une ville où l’homme a disparu : ils sont composés de toutes les données que nous avons laissées dans notre vie. Plutôt effrayés ou excités à l’idée de rencontrer ces fantômes numériques ? Pour le savoir, rendez-vous au Centquatre jusqu’au 9 février prochain.

Jusqu’ici tout va bien ?
Centquatre-Paris
5, rue Curial – 19e
Du 14 décembre au 9 février
Du mercredi au dimanche de 14h à 19h