Paris : les plus belles expos à voir en mars

undefined 28 février 2022 undefined 13h24

Bérénice H

Kehinde Wiley sur Art Explora Academy

Kehinde Wiley s'expose à la National Gallery à Londres jusqu'au 18 avril. Si vous voulez préparez votre visite, ou si vous n'avez pas l'occasion de vous y rendre, pas de panique ! Art Explora Academy vous a préparé de quoi réviser vos connaissances sur le plus "cool" des artistes contemporains. Saviez-vous qu'il est le premier artiste noir à avoir réalisé le portrait officiel d'un président des États-Unis ?  Qu'il peint les héros du ghetto à la manière des portraitistes du 17e siècle ? Qu'il a exposé sur toiles des stars comme Michael Jackson, Notorious BIG ou encore Samuel Eto'o ? Toutes ces infos sur Kehinde Wiley, le « street portraitiste » sont à retrouver dans la playlist de vidéos et de podcasts d'Art Explora Academy ! Et pour ceux qui auraient envie de réviser leur anglais, Art Explora Academy propose également une playlist de contenus et d'interviews de l'artiste... in English please


Equestrian Portrait of Philip IV de Kehinde Wiley © Philbrook Museum of Art

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Et en anglais !

 
Décharge
 de Morgan Courtois à la Fondation Pernod Ricard

Immergez-vous dans le monde poétique et parfumé de Morgan Courtois. L'artiste expose à la Fondation d'entreprise Pernod Ricard jusqu’au 26 mars. Morgan Courtois s’inscrit dans la lignée de ceux qui, à l’émergence de l’art nouveau, se fascinaient pour la botanique. Fervent lecteur, il se passionne pour le monde du vivant, et cherche dans les pages d’ouvrages scientifiques ce qui donne à la nature ses raisons d’être. Cette exposition s’inspire d’une décharge au sens de dépotoir. L’exposition est organisée – ou plutôt désorganisée – autour d’objets empilés et éparpillés sans ordre particulier à première vue. On s'embarque dans un parcours olfactif où l'on papillonne d'œuvre en œuvre pour butiner.

Décharge de Morgan Courtois
Fondation Pernod Ricard
1, cours Paul Ricard – 8e
Du 8 février 2022 au 26 mars 2022
Entrée gratuite de 11h à 19h, du mardi au samedi
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Boilly. Chroniques parisiennes (1761-1845) au Musée Cognacq-Jay

L'œuvre de ce peintre s'étend sur plus de 70 ans et compte plusieurs milliers de toiles, de dessins et de lithographies, précieux témoignages des mœurs de la société française au début du XIXe siècle ou dans la première moitié du XIXe siècle . Cette exposition monographique explore la carrière foisonnante de Boilly au travers de 130 œuvres qui invitent à découvrir la singularité de l’artiste, son brio, son humour et son inventivité. Elle présente plusieurs chefs-d’œuvre inédits ou exposés pour la première fois en France. L'exposition au Musée Cognacq-Jay explore son génie pour dépeindre l’ébullition des rues de Paris ou encore des trompe-l'œil bluffants. Découvrez la capitale comme vous ne l’avez jamais vue !

Boilly. Chroniques parisiennes (1761-1845)
Musée Cognacq-Jay
8, rue Elzevir – 3e
Du mercredi 16 février au dimanche 26 juin 2022
Du mardi au samedi et le dimanche de 10h à 18h
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Les soirées Nomades dans le cadre de l'exposition Heliotropo 37 de Graciela Iturbide

Depuis 1994, les Soirées Nomades invitent des artistes de la scène contemporaine à investir le temps d’une soirée les espaces d’exposition et le jardin de la Fondation Cartier. Les Soirées Nomades sont des rendez-vous consacrés aux arts de la scène. Les soirées s’inscrivent dans les espaces d’expositions et inaugurent un nouveau concept : créer des liens entre les arts plastiques et les autres modes d’expression de la création contemporaine. Des conférences dansées, performances, concerts... s’organisent dans le cadre de la magnifique exposition sur Graciela Iturbide. C'est la première exposition en France consacrée à l’ensemble de son œuvre, symbole d'une photographie libre, indépendante et humaniste. 

Les soirées nomades dans le cadre de l’exposition Heliotropo 37
Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail – 14e 
Du 12 février au 29 mai 2022 
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Gallen-Kallela, mythes et nature au Musée Jacquemart-André

En 2022, le musée Jacquemart-André met à l’honneur l’œuvre du peintre finlandais Akseli Gallen-Kallela (1865-1931). L’exposition explore un aspect dominant de son œuvre en traversant l’ensemble de sa carrière – à savoir les thèmes de la nature et du paysage finlandais ; Gallen-Kallela a su représenter la Finlande avec un lyrisme incomparable. Des nuages se reflètent, tantôt mats, tantôt brillants, selon que la glace a fondu ou laisse une fine trace sur l’eau. Une neige cotonneuse invente des formes nouvelles. Laissez-vous ensorceler par ces paysages.


© Gallen-Kallela

Gallen-Kallela, Mythes et Nature
Musée Jacquemart-André
158, boulevard Haussmann – 8e
Du 11 mars au 25 juillet 2022
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I See a Bird / Je vois un oiseau de Chourouk Hriech au Drawing Lab

"Fais comme l'oiseau. Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau" Michel Fugain nous implorait déjà de prendre un peu plus exemple sur nos amis plumés. L’exposition I See a Bird / Je vois un oiseau est le lieu de multiples récits, d’une succession de « voyages dessinés » où se confondent les paysages en mutation, réels ou fictifs. Reliés les uns aux autres dans un environnement fluide et sans frontières, les oiseaux y sont nos guides. Comme le dit si bien Jérôme Sans, inspirée par le comportement de ces migrateurs, l’artiste explore cette figure comme un témoin de notre propre rapport à notre environnement et un indicateur de la crise écologique, notamment à travers la disparition de certaines espèces. Pour le Drawing Lab, Chourouk Hriech déploie une géographie métaphorique reliant Bangkok à Casablanca, Tokyo à Marseille, une ville-monde dont les oiseaux seraient les premiers habitants.


Chourouk Hriech, L'archère, 2020. Exposition I See a Bird, production Drawing Lab © Chourouk Hriech © Adagp, Paris, 2022

I See a Bird / Je vois un oiseau de Chourouk Hriech
Drawing Lab
17, rue de Richelieu  – 1er
Du 18 mars au 15 juin 2022
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Femmes photographes de guerre au Musée de la Libération de Paris

Avec cette nouvelle exposition le Musée de la Libération de Paris continue d’explorer l’histoire en présentant les œuvres de huit femmes photographes reconnues qui ont couvert 75 ans de conflits internationaux depuis les années trente jusqu’aux guerres les plus récentes : Gerda Taro (1910-1937), Lee Miller (1907-1977), Catherine Leroy (1944-2006), Christine Spengler (née en 1945), Françoise Demulder (1947-2008), Susan Meiselas (née en 1948), Carolyn Cole (née en 1961) et Anja Niedringhaus (1965-2014). . Co-organisée avec le Kunstapalst de Düsseldorf, l’exposition, présente plus de 80 photographies, une douzaine de journaux et de magazines originaux qui mettent en évidence l’implication des femmes dans tous les conflits, qu’elles soient combattantes, victimes ou témoins. 


Françoise Demulder, Le massacre du quartier de La Quarantaine. Beyrouth, Liban, 1976 © Succession Françoise Demulder/Roger-Viollet

Femmes photographes de guerre
Musée de la Libération de Paris
4, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy – 14e
Du 8 mars au 31 décembre 2022
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