L’expo qui nous fait écouter aux oreilles des arbres

undefined 26 septembre 2019 undefined 12h36

Juliette Darmon Martinet

Ce lieu inauguré en 1982 et rénové en 2012, est dédié à l’œuvre du sculpteur d’origine russe Ossip Zadkine. Dans cette maison où il vécut, l’artiste travailla pendant près de 40 ans sous la lumière des verrières, qui a donné vie à ses œuvres. Mais c’est surtout dans la forêt que ce sculpteur poétique trouvait son inspiration. Et c’est ce que Le Rêveur de la Forêt dévoile.


Le topo

Dès débuts de la révolution industrielle jusqu’à l’époque contemporaine, la forêt a subi une transformation à la fois fascinante et paradoxale, marquée par des bouleversements écologiques sans précédent. La forêt échappe à toutes les entreprises humaines de rationalisation du monde. Depuis l’enfance, l’imaginaire de la forêt enchante autant qu’il fait peur.
L’exposition se déroule en trois volets :
-La Lisière, frontière de l’orée des bois où l’on contemple la forme naturelle des branches dessinées par l’artiste et où l’on se questionne sur la place de l’Homme dans la nature.
-La Genèse, plongée dans le fonctionnement même de l’écosystème où l’on explore la vie dans la forêt.
-Le Bois Sacré, où les artistes abordent les mythes, les croyances et les mystères de la forêt de l’antiquité à aujourd’hui.

©RMN-Grand Palais / Gérard Blot


Pourquoi c’est cool

Au cœur de la maison-atelier de l’artiste, vous découvrez tous les secrets du monde sylvestre à travers le prisme de l’art moderne et contemporain. Le Rêveur de la Forêt croise les époques et les genres.  Une quarantaine d’artistes de tout horizon exposent une centaine d’œuvres, avec comme point commun l’amour et la fascination de la forêt. Un lieu mystérieux et mythique, mais à la fois si fragile, que l’Homme ne chéri pas à sa juste valeur. Les forêts sont les poumons de notre Terre : ces œuvres, artistiques et poétiques nous font prendre conscience de leur importance. 

© E. Emo /Musée Zadkine/Roger-Viollet


Notre coup de cœur

L’Arbre du Paradis (vers 1929) de Séraphine de Senlis (1864-1942), habituellement exposé au Musée d’Art et d’Archéologie à Senlis. L’œuvre de cette artiste peintre française éclate de vie par ces feuilles mystérieusement enlacées et ses couleurs chatoyantes.

© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN- Grand Palais /Jacqueline Hyde.

Le Rêveur de la Forêt : une belle invitation à se perdre pour mieux se ressourcer en cette jolie rentrée.

Le Rêveur de la Forêt
Musée Zadkine

100 bis, rue d’Assas – 6e
Tél. : 01 55 42 77 20
Du 27 septembre 2019 au 23 février 2020
Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 6 €
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