« Ce qui s’oublie et ce qui reste », l’expo évènement qui met l’Afrique à l’honneur

undefined 1 juin 2021 undefined 13h45

Agathe S

À l’aube d’un monde dans lequel les modes de communication se multiplient, où les pratiques évoluent, et où l’individualisme gagne du terrain, la notion de transmission fait réfléchir, interroge, intrigue. Quel avenir, par exemple, pour la transmission orale, très présente en Afrique ? La transmission, c’est la notion complexe qui a été le fil conducteur créatif pour les 18 artistes de l’exposition « Ce qui s’oublie et ce qui reste ».

Le topo

« Ce qui s’oublie et ce qui reste », c’est la nouvelle exposition issue d’une collaboration entre le Musée national de l’Histoire de l’immigration à Paris et le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden à Marrakech à découvrir dès le 19 mai et jusqu'au 29 août 2021 à Paris. Elle s’inscrit dans le cadre de la Saison Africa 2020, projet qui met l’Afrique à l’honneur. 18 artistes issus du continent africain et de ses diasporas se sont réunis autour d’une réflexion commune sur la transmission, les échanges, les flux, pour donner naissance à une exposition riche et complexe que l’on a hâte de découvrir. Elle s’articule autour de trois thématiques principales, qui sont « Transmissions de mémoire », « Omissions et ruptures », et « Nouvelles écritures ».

© Photo d'Anne Volery - Palais de la porte Dorée 

Pourquoi c’est cool ?

La pluralité des supports, des influences et des sensibilités réunis dans une même exposition, offre un voyage poétique et hétéroclite au coeur même des échanges qui font le monde d’aujourd’hui. Dans une volonté de dé-construction de nombreux clichés liés à l’Afrique, cette expo nous donne à voir ce continent dans son entière diversité. On retrouve autant de traitements différents de la notion de transmission que d’artistes présents dans l’exposition. Chacun, dans son rapport à l’Afrique, à l’immigration, et à l’échange, nous invite à s’immiscer dans son univers. Il s’agit d’un voyage artistique au coeur des effets de la migration.

Le petit plus

Afin de prolonger l’expérience, l’expo « Ce qui s’oublie et ce qui reste » a été mise à l’honneur dans le dernier numéro de la revue Hommes & Migrations. L’occasion de chérir auprès de vous, un bout de cette expo, qui ne vous laissera pas indifférent.e.

© EMO DE MEDEIROS - Notwithstanding the forces at hand, 2018, textile. Collection du MACAAL ©Alessio Mei © ADAGP, Paris, 2021.

Infos pratiques

« Ce qui s’oublie et ce qui reste »
MUSÉE NATIONAL DE L’HISTOIRE DE L’IMMIGRATION
293, avenue Daumesnil - 75012 Paris
Ouvert du 19 mai au 29 août 2021
Du mardi au vendredi, de 10h00 à 17h30.
Le samedi et le dimanche, de 10h00 à 19h00.
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