Les Nuits en Or, nos 5 réalisateurs coups de cœur

undefined 5 juin 2018 undefined 11h25

La Rédac'

Un marathon du cinéma pendant trois jours, ça vous dit ? Bonne nouvelle, les Nuits en Or reviennent cette année. C'est l’occasion de découvrir les réalisatrices et réalisateurs qui feront le cinéma de demain. Chapeauté par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, l’événement projette les courts-métrages récompensés par les académies du monde entier. Un voyage express aux quatre coins de la planète qui ne manque pas de réveiller les consciences, nous tirer quelques larmes et nous offrir aussi des fous rires. Après Rome et Athènes, le panorama fait escale à Paris les 12, 13 et 14 juin prochains, à l’UGC Odéon pour trois soirées placées sous le signe du partage, de la découverte et de l’évasion. Parmi les 34 courts-métrages des 32 pays représentés, cinq réalisateurs ont particulièrement touché la rédac’. Trêve de suspens, on vous dit tout. Action !

Le + drôle :

Avec Thelma d’Ann Sirot et Raphaël Balboni

Le duo belge nous régale avec le portrait à la fois drôle, tendre et touchant d’une vie de famille improvisée. Retenus à l’étranger à la suite de l’éruption d’un volcan islandais, les parents de Thelma confient leur petite fille de trois ans à un couple d’amis qui, pendant une durée indéterminée, devront prendre leur rôle de parents très au sérieux. Petite pépite fraîche et vitaminée à découvrir absolument !


© Helicotronc


Le + esthétique :

Copa-Loca de Christos Massalas

Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, le court-métrage de Christos Massalas nous plonge dans les abîmes fiévreux et brumeux d’un complexe de loisirs abandonné. Dans ce décor paradisiaque, l’ennui, la mélancolie et la tiédeur des personnages, à commencer par Paulina, jeune femme au cœur de Copa-Loca, en sont d’autant plus troublants. Un petit bijou d’une beauté et d’une esthétique rares.


© Christos Massala 


Le + loufoque :

Krovyanka d’Arkadii Nepytaliuk

Né dans un petit village ukrainien, Arkadii Nepytaliuk aborde avec justesse, humour et brutalité les différences culturelles et religieuses qui complexifient les relations de son peuple. Alors qu’il se demande comment il va annoncer à ses parents, qui l’ont élevé dans les valeurs traditionnelles de la campagne, que sa petite amie Masha est juive, Andriy se retrouve dans une situation délicate, contraint de faire cohabiter deux modes de vie que tout oppose. Un récit cocasse et rocambolesque qui mêle à la perfection drame et humour.


© Pronto


Le + haletant :

Madre de Rodrigo Sorogoyen

Une sonnerie de portable et le cauchemar commence pour une jeune maman qui comprend que son fils de six ans est tout seul sur une plage, vraisemblablement abandonné par son père. Pendus aux lèvres de ce petit garçon apeuré et de cette maman désemparée, nous voilà pris dans un calvaire orchestré par Rodrigo Sorogoyen qui n’a décidément pas prévu de nous ménager…


© Malvalanda 


Le + touchant :

Mathias de Clara Stern

Gros coup de cœur pour ce court-métrage qui soulève avec beaucoup de pudeur la question du genre et les obstacles auxquels sont confrontés les transgenres. Pourtant sûr de sa décision de vivre en tant qu’homme, Mathias, en pleine transition personnelle, doit rapidement trouver sa place dans sa nouvelle identité. Un parcours du combattant brut et poignant qui nous fout une sacrée claque.


© Filmakademie Wien


La relève du cinéma international débarque à Paris et c’est à ne manquer sous aucun prétexte !


Les Nuits en Or
UGC Odéon – 6e
12 (projections et rencontres avec les réalisateurs), 13 et 14 juin
Projections gratuites