L'Ours bar

«J'ai bien envie de me la coller un peu entre potes ce soir, mais j'ai pas trop de tunes et j'en ai marre de boire que de la bière et du mauvais vin. Que faire ?» Combien de fois avez-vous formulé en vous-même cette triste requête ? Souvent ? Nous c'est pareil. Réjouissez-vous, le Bonbon a la solution !

Descendez métro Château d’eau et dirigez-vous vers la rue de Paradis. Arrêtez-vous au 8 de cette même rue, et poussez la porte. Enguerrand et Victor vous accueillent avec un grand smile qui réchauffe le cœur, avant de vous servir un cocktail qui réchauffe le corps.

Amis d’enfance, ces deux Avignonnais fomentent leur coup très tôt : plus tard, quand ils seront grands, ils ouvriront un bar quelque part, et ce sera trop bien. Quand ils apprennent en août que leurs amis cèdent leur fonds de commerce dans le quartier de Strasbourg-Saint-Denis, ils se jettent sur l’occasion.

Grand bien leur en a fait puisque l’Ours bar réunit tous les ingrédients du succès : le quartier est super, l’ambiance est détendue, pas guindée pour un sou, les cocktails sont excellents et pas chers, les proprios sont adorables, et beaux gosses avec ça ! De 17h à 21h, c’est l’happy ours, tous les cocktails de la carte sont à 6 euros ! Après ils passent à... 8 euros. Si si je vous promets.

L’idée de base des deux compères c’est ça : proposer des cocktails à la cool pour des prix à la cool, dans un endroit à la cool. Ici la musique n’est pas trop forte, histoire d’entretenir de bonnes relations de voisinage et aussi de pouvoir s’entendre discuter, les planches sont simples et bon marché (planche de saucisse sèche espagnole, 6 euros planche de comté, 6 euros) et les cocktails maison comme la Grande et la Petite Ourse vous enverront direct dans les étoiles.

La déco y est sobre mais stylée : une magnifique tapisserie, commandée à une amie, recouvre les murs, et les œuvres d’artistes renouvelés chaque mois y sont accrochées et disponibles à la vente. C’est tout simplement l’endroit idéal pour venir se détendre, discuter et ressortir un peu (ou passionnément, voire à la folie) pété sans avoir cassé son porte-monnaie.