Arrêtez tout le reste et bouffez des champis. C'est l'un des résultats que relève l'enquête coordonnée par le Global Drug Survey et qui fait vachement plaisir à tous les amateurs de nature.
Souvenez-vous de votre dernière balade en forêt. C'était plutôt agréable. L'odeur des pins, le craquement des branchages sous vos chaussures, les crépitements d'un feu au loin... et le gros champi que vous avez ingurgité pour faire passer le temps à vous et vos potes. Et bien figurez-vous que cette drogue n'est pas aussi nocive que vous le pensez.
Selon le Global Drug Survey, qui étudie la consommation de drogues et d'alcools de la population en interrogeant plus de 120 000 personnes dans plus de 50 pays différents, les individus interrogés ayant avoué avoir consommé des champis ont parallèment étaient beaucoup moins hospitalisés d'urgence que les autres.
Comparé au LSD, à la cocaïne, à la MDMA ou à l'alcool, le taux d'hospitalisation d'urgence est six fois inférieur, tandis qu'il est trois inférieur pour la weed. Evidemment, les consommateurs de champis ne sont pas épargnés par les effets néfastes de cette drogue, comme les bad trips, mais le réel problème avec les champis semblent être avant tout la consommation d'une mauvaise variété.