C'est exactement la sensation que je ressens en écrivant ce texte. J'ai passé le week-end à festoyer dans les pires et les meilleurs endroits de Paris et me voilà revenu au bureau mardi matin avec la gueule d'un mec qui vient de passer les douze dernières années de sa vie à taper sur des cailloux dans une mine du nord de l'Angleterre.
Une étude portant sur 91 000 personnes en Grande-Bretagne a montré en effet que les personnes qui s'endorment tard (ou tôt, selon les convenances en vigueur) présentent des risques accrus de troubles de l'humeur.
Déranger l'horloge du sommeil, c'est-à-dire alterner entre des nuits courtes ou plus longues, mais aussi des nuits qui commencent la journée (merci les afters), accroît la capacité des humains à être de mauvaise humeur. Un scoop.
Tout ce qu'il ne faut pas faire
Mais plus largement, le trouble du sommeil, selon cette étude, conduit aussi, d'une manière plus grave, à la survenance de troubles mentaux. Lesdits troubles peuvent aller de la simple mélancolie aux psychoses, en passant par des troubles bipolaires ou des dépressions chroniques.
Ce sont les personnes déconnectées du "rythme circadien" qui seraient le plus exposées. Du coup, que faire ? S'accorder des nuits reposantes et des journées intenses semble être la meilleure solution. Mais aussi se réveiller avec la lumière du jour.