Trucs et astuces pour ne rien dépenser en festival

undefined 27 juin 2017 undefined 20h04

Agathe

Partir en festival, c’est mettre en péril 6 mois de budget bouffe. Entre le coût de la place, le prix des pintes, celui de la malbouffe, les trentaines d’euros transvasées sur une pauvre carte cashless vite égarée et enfin, le VTC retour majoré à 134%, le week-end de fête se transforme rapidement en bourbier financier. Ces quelques conseils de crevard de l’espace t’aideront donc à ne pas devoir te nourrir simplement d’amour et d’eau fraîche, suite à un festoche mal géré.

L’axe majeur de tes dépenses se divise en trois points : la boisson, la pitance, le trajet. Voyons voir.


Boire en festival

Si le prix des verres ne te semble pas exagéré à l’arrivée et que le fait de payer avec une monnaie virtuelle te rassure, ton banquier ne te ratera pas, lui. C’est sur ce point qu’il faut rester vigilant.

Tu auras beau essayer d’introduire toutes sortes de liquides frelatés sur le site du festival, c’est souvent peine perdue. Vigipirate oblige, la désagréable personne payée à te tâter le steak à l’entrée se rendra vite compte de la bouteille de sky scotchée à ton mollet ainsi que de la trop grande quantité de gourdes de compote déjà ouvertes dans ton tote bag de bobo. Tu peux, bien entendu, te prendre pour une mule et introduire des poches de kro dans ton sexe, mais c’est franchement dégueulasse.

Il faudra donc faire preuve d’intelligence tactique une fois sur place. La première chose à faire est de partir mettre un minimum de tunes sur ta carte cashless. Puis, pars à la chasse aux verres vides. Un verre = un euro, n’oublie jamais ça. Enfin, rends-toi au bar pour te faire créditer des consignes et paye-toi un coup de la victoire.

L’heure du deuxième (troisième, dixième ?) verre a sonné. Quelques courageux de ton groupe de copains décident enfin de partir en expédition au bar. Tout le monde tend naturellement sa carte, toi aussi, et commande ce qu’il veut à ces valeureux larbins. Un fois là-bas, ton solde ne sera bien entendu pas suffisant. Mais c’est tes copains, alors tu l’auras quand même, ta pinte de pisse, générosité oblige.

Tout le monde commence finalement à être saoul. Se faire payer des verres et boire dans les breuvages de tous ceux qui croisent ton chemin devient alors simple comme bonjour.

C’est 25€ d’économisés, déjà.

 


Manger en festival
 

En festival, l’idée soudaine de savourer un burger est un leitmotiv auquel peu d’entre nous échappent. Les organisateurs du festival te voient arriver à mille lieux à la ronde avec tes grosses pattes de hippie du dimanche. 15 balles le steak haché calé entre deux morceaux de pain rassis + 4€ de patates pas épluchées, c’est quand même une grosse blague. Tu peux alors proposer à une bonne âme également dans la dèche de partager les frais ou simplement te contenter de manger des frites. Dans le même mouvement, tu peux te servir discrètement dans les restes laissés à l’abandon ou faire du gringue aux bénévoles de corvée stand de bouffe. Privilégie un interlocuteur du sexe opposé si tu maîtrises l’art de la séduction, le monde est si genré, tu sais. Mais sache que tu auras plus de chances de choper de la frite gratos auprès d’un condisciple. Quand on a l’air moins intéressé, on a l’air moins michto.

En désespoir de cause, voler la nourriture des autres reste une option. Suffit de courir vite et de savoir jouer des coudes. C’est comme tu veux.


Partir du festival

A ce moment donné, il est tard, trop tard pour prendre de véritables décisions. L’instinct prime et sauter dans la première berline qui passe semble être la seule solution de repli possible. C’est à ce moment qu’il faut tenir. Serre les dents poto !

En amont, chausse tes chaussures les plus confortables avant le festival, c’est à la fin de ce dernier qu’elles te sauveront la vie. Tu entameras une promenade de santé au milieu des bois pour rentrer chez toi, penses-y. Ensuite, embarque un coussin de nuque gonflable au fond de ton sac. S’il faut attendre les premiers transports en commun, vaut mieux être confortable.

Ton mal en patience pris en compte, la magie des transports à moindre frais opèrera toute seule. Faire du stop ou monter dans la voiture d’obligeants inconnus n’est pas envisageable. On t’a dit d’être une pince, pas un abruti qui tient à mourir violé au fond d’une cave.

Voilà. Maintenant tu es riche !!


Dis pas merci.